vendredi 6 janvier 2012

Fantastic Girl: Dina Meyer

Dina Meyer pousse son premier cri le 22 décembre 1968, dans le quartier de Queens à New York. Entourée de 2 frères, son enfance et ses études se déroulent sans problème. De neuf à seize ans, forte d'un visage irrésistible, Dina s'essaye au métier de model, mais bien entendu, elle songe plutôt à embrasser une carrière d'actrice. Heureusement que papa et maman sont des gens responsables, et l'obligent à au moins terminer ses études. Trois années à étudier l'art dramatique suivront et un rôle dans la série Beverly Hills 90210 viendra concrétiser ses attentes. Série qui l'air de rien a tout de même connu un gros succès lors de sa diffusion télé, car j'ai réussi à dénicher un collègue qui la connaissait de son rôle de Lucinda Nicholson. N'ayant pas du tout regardé cette série à l'époque, je me suis donc senti obligé de jeter un oeil aux 12 épisodes où elle fait une apparition. Rassurez-vous, c'est pas très compliqué comme série, le fait de ne pas voir les épisodes à la suite de l'autre ne m'a pas fait perdre le fil de l'histoire :-). Et Dina a un super rôle, car elle joue une prof, mariée à un autre prof, ce dernier ayant comme élève préféré le Mr Nice Guy Brandon (Jason Priestley). Et elle va lui pourrir la vie en le séduisant et en couchant avec!!


Même si cela se passe dans un rêve de Brandon, on peut toutefois contempler Dina en tenue d'infirmière, le classique des classiques. ^^

Vous vous rendez compte, Brandon avoir une aventure avec une femme mariée à son prof! Il fallait bien une Dina Meyer pour qu'une telle chose se produise! Et le con de finir dans les bras de Kelly (Jennie Garth) à la fin du dernier épisode de cette palpitante saison 4. Voilà qui résume en substance sa participation, où on voit qu'elle venait à peine de débarquer de New York car elle était blanche comme un cachou. Elle décrochera dans la foulée le rôle féminin principal de Johnny Mnemonic, très sympathique film de science-fiction qui traînait une réputation de daube cosmique à sa sortie ciné et qui m'a très agréablement surpri à sa première diffusion télé. Course-poursuite plus ou moins efficace avec en tête d'affiche Keanu Reeves, le film brille surtout par ses seconds rôles: Dina Meyer, bien entendu, dans un rôle assez physique qui lui convient parfaitement (la belle est une grande sportive, ses épaules carrées ne sont pas tombées du ciel: snowboard, VTT, plongée sous-marine, etc...) mais surtout Dolph Lundgren, qui trouve ici son meilleur rôle à ce jour, dans la peau d'un prédicateur complétement fou et hautement jouissif!

Dina Meyer & Keanu Reeves dans Johnny Mnemonic

Bien avant Johnny Rico, il y avait Johnny Mnemonic...

Je n'oserais pas parler d'un début de carrière pétaradant, mais avouez tout de même qu'il ne lui a pas fallu longtemps pour percer! Pendant que d'autres petites poulettes rament désespérement pour trouver un job, Miss Meyer se retrouve ensuite en compagnie de Dennis Quaid dans un film budgété à $57,000,000, Coeur de Dragon. Et si force est de reconnaître qu'on est encore loin du film de dragon ultime (toujours pas pondu, d'ailleurs... Le dragon du lac de feu reste le meilleur pour l'instant, malgré un Règne du Feu qui aurait pu être tellement mieux!), on tient peut-être là un des meilleurs films familiaux qu'il m'ait été donné de voir (le compliment est d'autant plus sincère compte tenu de mon aversion pour le genre...). Evidemment, un dragon qui parle avec la voix de Philippe Noiret in French, c'est un peu casse-gueule, mais les effets spéciaux sont assez corrects et je ne le répéterais jamais assez, Dennis Quaid a le chic de composer des personnages immédiatement attachants. Dans son rôle de sauvageonne à la chevelure de feu, Dina fait monter la température bien plus rapidement que la créature vedette!

Coeur de Dragon Coeur de Dragon

Et pour enfoncer le clou de la célébrité d'un bon coup de marteau, rien de tel qu'une participation à trois épisodes de la série qui cartonne, Friends. Ceux qui me connaissent un petit peu savent déjà que je ne la porte pas du tout dans mon coeur, et parmi les rares épisodes que j'ai vainement regardés à l'époque dans l'espoir de comprendre l'engouement général pour cette série figurent justement deux des épisodes avec Dina, par la grâce d'une chance insolente avec la zapette "Tiens, mais c'est Dina Meyer!?! Qu'est-ce qu'elle fout dans cette série de m....?!?". J'ai depuis vu récemment les trois épisodes concernés (j'avais loupé le troisième visiblement), elle incarnait bien une aspirante actrice comme dans mes souvenirs, et accessoirement objet de désir de Matt LeBlanc. A noter que Ben Stiller était aussi de la partie pour le troisième du lot, en colérique cramé du bulbe, et on voit tout de suite la différence entre des acteurs masculins pas drôles (les habituels de la série) et un acteur drôle: pour une fois, les rires pré-enregistrés concordaient avec les miens. Heureusement pour moi, l'année 1997 me marque au fer rouge pour tout autre chose. Un film grandiose, propulsé illico presto dans mon top 20:

Dizzy & Johnny Rico

YES!!! Starship Troopers!!! Véritable monument de la science-fiction!! Si ce film est une aussi grande réussite, c'est avant tout grâce à quatre noms: le hollandais violent Paul Verhoeven, dans ma toplist des réalisateurs; l'allemand volant Jost Vacano comme directeur photo, qui compose des scènes de combats proprement ébouriffantes; le génie des effets spéciaux Phil Tippett qui supervise toutes les scènes avec les créatures (Putain, il méritait pourtant une flopée d'oscar, ce Tanker!!!) et finalement Dina Meyer, dont c'est le premier film vu par votre serviteur. Un choc terrible! Jamais je n'oublierais cette Dizzy Flores!!! Chaque fois que je le regarde, ce film, je traite ce crétin de Johnny Rico de tous les noms. Mais comment peut-on vouloir sortir avec cette tête de mérou de Denise Richards alors que sa sublime partenaire de jeu n'a d'yeux que pour lui!!! Heureusement, le bon sens l'emportera, et la guerre contre les insectes de Klendathu aura au moins ça de bon: Dizzy parviendra à ses fins, après s'être mesurée au sergent-instructeur Zim (Clancy Brown, je pose un genou par terre...) et à une horde de bugs en furie! C'est pas beau, l'amoûûûûr??

Dina Meyer dans Starship Troopers

Avec un regard pareil, bien sûr que c'est beau l'amour!! Bon, retour à nos moutons et à une carrière qui semblait toute tracée. En bonne voie pour avoir son étoile sur le Hollywood Boulevard, Dina étoffe son CV d'un rôle en guest star d'une avocate un peu sévère dans un épisode d'Ally McBeal (série hautement plus fréquentable que Friends, même si je n'ai pas vu tous les épisodes, loin de là. Je me suis surtout concentré sur les derniers, grâce à la présence de Christina Ricci. L'épisode avec Dina résulte d'un autre coup de chance avec la zapette... Comme quoi... Enfin, coup de chance, pas sûr. Elle avait une coupe de cheveux qui la vieillissait de 20 ans!). La suite n'est pas trop mal non plus, avec un téléfilm pour la chaîne HBO, Poodle Springs, où elle est follement amoureuse du privé Philip Marlowe, incarné par James Caan, qui doit évidemment composer avec une sombre histoire de meurtre, d'argent, de pouvoir et de manipulation, dans un Los Angeles des années soixante.


L'occasion de voir une Dina absolument superbe et qui change de vêtements à chaque scène, vu que c'est la fille du gars le plus riche de toute la ville. Et si vous voulez admirer ses jolies fesses, c'est aussi au programme! Et puis, là, de manière totalement inexpliquée, Madame la chance retourne sa veste et Dina aura bien du mal à devenir LA star qu'elle mérite d'être. Évidemment, ses films précédents n'ont pas été de grands succès commerciaux et j'oublie tout le temps que Starship Troopers n'a pas généré autant d'enthousiasme que dans ma tête mais tout de même... Et les choses ne s'arrangent pas avec La nuit des chauves-souris. Si le film conforte définitivement son statut de Fantastic Girl à mes yeux, le succès n'est toujours pas au rendez-vous. Vraiment dommage pour une série B de bonne qualité.


Louis Morneau est un chouette "petit" réalisateur et on ne s'ennuie pas du tout dans ce film d’agression animale assez bien torché. Et on aura rarement vu une aussi belle chiroptérologue enrayer une menace provoquée par l'habituel scientifique féru de bidouillages génétiques! Vient ensuite une excellente petite surprise, Stranger Than Fiction. Je l'ai loué à ma vidéothèque en voyant qui vous savez sur la jaquette. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne me faisais pas trop d'illusion quand à la qualité de ce qui s'apparentait à un sous-Scream. Et pourtant, de un, j'ai passé un bon moment et de deux, ca n'a rien à voir avec le film de Wes Craven et tous ses ersatz miteux. Il faut plutôt chercher du côté des Petits meurtres entre amis de Danny Boyle ou encore Very Bad Things de Peter Berg, l'humour corrosif en moins. Quatre amis se mettent en position délicate lorsque l'un d'entre eux tue un homme et qu'ils décident de faire disparaître le corps. A partir de là, c'est chacun pour soi et les retournements de situation sont de plus en plus nombreux au fur et à mesure que le dénouement approche. Chouette scénario, et à nouveau bonne prestation de Dina, qui passe aisément de l'amie sur qui on peut compter à la garce vénéneuse. On pourra reprocher une réalisation un peu inutilement tape-à-l'oeil mais c'est bien le seul reproche que je pourrais faire à cette efficace série B. Vivement une diffusion télé pour le revoir (bon, ca fait jamais 8 ans que j'attends, tout va bien...)

Stranger Than Fiction jaquette

Petite erreur de parcours avec le maudit D-Tox, où l'attend un tournage très difficile rempli de problèmes entre le réalisateur et les producteurs. Heureusement pour elle et malheureusement pour ses fans, son personnage meurt dans les cinq premières minutes du film, après avoir tout de même donné la réplique à un Sylvester Stallone qui mettra des années à se remettre de l'échec du film. Qui n'est pas si mauvais que ça finalement, mais un énième film sur un tueur en série qui n'apporte pas grand chose, en fin de compte, on s'en serait bien passé. 2002 est une année chargée, on commence avec une participation à la série Au-Delà du Réel, dans un épisode de la saison 7 (Free Spirit). Elle en est le personnage central, une scientifique qui faisait partie d'un projet top-secret, qui se retrouve psychiatre dans un asile après l'annulation de ce projet qui n'avait rien donné. Mais c'est ce que tout le monde pensait, et un esprit revanchard issu de cette expérience va la retrouver. Je ne connaissais pas du tout cette série,et je n'ai regardé que cet épisode (pas trop mal foutu, au demeurant), mais ce n'était pas trop grave pour la continuité, tous les épisodes étant indépendants l'un de l'autre. Cette même année, elle retrouve enfin un personnage digne de son talent dans l'excellent Federal Protection. Cerise sur le gâteau, elle a rarement été aussi belle depuis Starship Troopers, c'est la Dina flamboyante comme je l'aime. Anthony Hickox est derrière la caméra, et il confirme une fois de plus qu'il est quasi impossible de s'ennuyer en regardant un de ses films. Il a vraiment un bon sens du rythme, le récit est toujours fluide, c'est vraiment dommage que le bonhomme officie tout le temps pour des petits budgets. Le script est à la base assez classique, un refourgueur de voitures traqué par la mafia (le toujours classe Armand Assante) atterrit dans un quartier bourgeois avec une autre identité en attendant un procès visant à faire tomber le parrain qui a tenté de le tuer. On s'attend à du pré-mâché, mais là, oh divine surprise, le personnage de Dina, pourtant secondaire (elle joue la soeur de l'héroïne, qui est en fait la voisine d'Assante) prend de plus en plus d'importance, jusqu'à devenir le moteur du film. Car il s'agit ici d'une vraie garce, qui s'envoie en l'air avec le mari de sa frangine, et va tâter de la mafia afin de toucher une récompense pour révéler l'endroit où se cache le témoin dangereux. Mais là où c'est vraiment splendide, ce n'est pas la garce bête et méchante sans moralité, elle est beaucoup plus complexe que ça. Un personnage plein de ressource, et qui ne laissera personne diriger sa vie. Et en plus, elle aime la fessée (ce qui permet de vérifier que Dina n'est pas seulement un beau visage et l'actrice parfaite pour les dures à cuire, elle a aussi un corps de rêve)


L'acteur à côté qui est à deux doigts de palper des fesses splendides ne mérite même pas d'être payé.

Federal Protection n'est malheureusement pas très connu, mais c'est un film à voir impérativement pour tous les fans de la belle. Qui n'est peut-être pas si belle que ça pour une autre catégorie de fans (les fameux Trekkies ^^). En effet, elle incarne le commandant Donatra dans Star Trek: Nemesis, qui n'est pas de race humaine. Et ne me demandez pas laquelle, autant Star Wars je connais tout par coeur, autant Star Trek, je suis une bille totale. Mais un ami qui est fan m'a assuré que si le film est mauvais (et là je suis d'accord avec lui), Dina est excellente, c'est le seul personnage du film intéressant. On ne sait pas trop si c'est une méchante ou pas, et c'est à nouveau un personnage qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Il fallait deux bonnes heures pour appliquer le maquillage, qui est tout de même réussi, car transformer la plus belle femme du monde en ... comment dire... Oh, et puis une photo suffira:


Bon, passé la surprise, on s'habitue assez vite, finalement. Après l'univers de Star Trek, elle passe à un autre ultra connu: celui de Gotham City, dans la série Birds of Prey, qui me faisait pourtant saliver d'impatience à l'époque (j'ai assez vite déchanté). Imaginez, Batman est mort, Robin s'est fait la malle, seule Batgirl est encore là (Dina), mais clouée à un fauteuil roulant. Et Gotham City étant ce qu'elle est, le crime reprend ses droits sur la ville. C'est sans compter sur la nouvelle équipe de nettoyage composée par Batgirl herself, la fille de Selina Kyle (Catwoman, pour les distraits...) et une ingénue médium qui sort de sa campagne pour combattre l'injustice. Las, la série est conçue pour les adolescentes et malgré quelques clins d'oeil agréables (flash-back du dernier combat Batman VS Joker, ce dernier étant interprété par Mark Hamill, déjà talentueux doubleur du même personnage sur la série animée de 1993; on note aussi la présence de Sherilyn Fenn en Harley Quinn!!!), l'ensemble est vraiment de petite tenue et le pilote m'avait  largement suffit à l'époque.

Dina Meyer dans Birds of Prey

Barbara Gordon, alias Batgirl, dirige toutes les opérations depuis la nouvelle Batcave...

Mais comme je suis du genre un peu maso, j'ai tout de même regardé bien plus tard la saison complète de cette série et j'ai tout de même tenu le coup. Même s'il y a une petite déception, car le pilote que j'avais regardé n'a pas du convaincre certaines personnes, et Sherilyn Fenn a été remplacée par Mia Sara dans le pilote officiel et donc le reste de la série. On a tout de même le plaisir de voir Dina revêtir la combinaison de Batgirl, et je dois dire que lorsque j'ai joué à Arkham Asylum et Arkham City, lorsqu'Oracle me contactait, j'avais évidemment en tête le personnage de Dina. Quatorze petits épisodes, et puis Oracle tire sa révérence. On passe à une autre série, beaucoup plus connue cette fois: Les experts. Dans un épisode de la saison 5, Dina se compromet dans une affaire de meurtres qui a eu lieu dans un milieu échangiste. Rien de vraiment pétaradant, de toutes façons je n'aime pas beaucoup cette série. Heureusement, le succès frappe enfin à la porte en 2004: Saw fait des ravages dans les salles obscures, et c'est amplement mérité. Enfin un film sur un serial-killer qui sort du lot! Le scénario est assez machiavélique, la fin en aura retourné plus d'un, et les différents pièges inventés par le tueur feront école pour les dix années à venir de torture porn (même si le premier reste très soft à ce niveau-là). Ça m'a fait franchement plaisir de voir un film pareil faire un tel carton, et puis quel bonheur de retrouver un Danny Glover aussi intense que dans Predator 2, Yeah!!! Et puis, Saw me permet enfin de citer un film connu pour le commun des mortels lorsqu'on me pose la traditionnelle question:

"C'est qui ton actrice préférée?"
"Dina Meyer!!!"
"Qui? Jamais entendu parler... Elle a joué dans quoi?"
"Ben Starship Troopers, pardi!"
"Jamais vu! Quoi d'autre?"

... ya toujours un blanc quand quelqu'un me dit qu'il n'a jamais vu Starship Troopers. Ca arrive beaucoup plus souvent qu'on ne le croit! :-)

"Elle joue aussi dans Saw"
"Ah ouais, j'ai vu, avec le tueur aux pièges, c'est ça!! Trop fort ce film... Elle joue qui?"
"L'inspecteur Kerry"
"Qui?"


Bon, comme vous le voyez, c'est toujours pas gagné, car l'inspecteur Kerry, on la voit 5 minutes à tout péter mais elle deviendra carrément un des personnages principaux dans l'inévitable séquelle! Mais ça n'est pas encore pour tout de suite, et pour se préparer à affronter le Jigsaw à nouveau, Dina se détend un petit peu dans un téléfilm sympathique, Crimes of Passion. Le scénario est relativement bien torché, rien d'original mais le tout est mené avec pas mal de conviction. Dina joue ici une executive woman qui pretend qu'un de ses collègues l'a violée. Celui-ci est viré sur le champ mais intente un procès et touche un montant exorbitant d'indemnités. Premier retournement de situation: les deux sont complices! Et ce ne sera pas le dernier retournement de situation!

Crimes of Passion jaquette Crimes of Passion snap

Je ne suis certainement pas objectif en disant cela, mais Dina en impose dans son personnage de manipulatrice: femme forte, femme terriblement sexy, femme intelligente, tout le panel y passe. Dommage que la fin n'ait pas pris la direction que je souhaitais. Dommage égalemment que 2005 soit l'année des téléfilms, car de celui-ci, tout à fait correct, on passe à une grosse guimauve puissance 20: His and Her Christmas, traduit en français par un Plus beau jour de l'année qui annonce la couleur! Deux journalistes se bagarrent dans les colonnes de leur quotidien respectif, l'une (Dina) étant pro-amour, pro-famille (mais divorcée), pro-Noël et l'autre, un homme bien entendu, étant beaucoup plus pragmatique, voire déshumanisé. Evidemment, ils se détestent, mais en fait ils s'aiment et à la fin, ils écriront leur article ensemble... C'est ti pas mignon... Après tant de sucrerie, retour à la manipulation et aux meurtres, avec Sex Crimes 3! Je ne savais même pas qu'il y avait un deuxième! ;-) Si le premier était très sympathique, surtout grâce à un Bill Murray au sommet de son art, le troisième reprend une histoire assez similaire, où tout le monde trompe tout le monde. Si le premier retournement de situation se voyait à des kilomètres, les suivants sont plus ou moins corrects, suivant l'humeur. Dina incarne ici un agent de probation, et elle n'a aucune peine à éclipser les bimbos de rigueur dans ce genre de productions...

Dina dans Sex Crimes 3

Après ces trois téléfilms, retour à Saw II donc, qui est sans doute inférieur à sa préquelle mais rien que pour le plaisir de voir Dina Meyer revenir au premier plan, je les mets tous deux au même niveau. Quand au troisième, il baisse d'office dans mon estime, car les scénaristes ont OSÉ tuer son personnage, putain!! Dès le début du film en plus, histoire de bien m'assommer!! Même le Mad Movies s'était ligué contre moi, en mettant son cadavre en couverture du numéro 191 mais en prenant bien soin qu'on ne puisse pas voir son visage, hein!! Bande de sadiques! J'ai du la voir des dizaines de fois, cette image en lisant le magazine! Et puis, en voyant le film, PAF!! NOM D'UNE PIPE!! C'était les tripes de Dina, là, en couverture!! Le coup de grâce, vous imaginez bien... Bon, passons car même si je me suis un peu plus ennuyé en le regardant, Saw III se laissait voir, grâce à certaines scènes bien sadiques (impossible d'oublier la purée de porc pourri...). Quand à Saw IV, elle y fera une petite apparition dans un des nombreux flashbacks (il y en a peut-être même un peu trop, je ne serais pas mécontent de le revoir une seconde fois pour être sûr d'avoir tout compris).

Saw 3 Mad Movies 191

"Mais qu'est-ce qu'il m'a pris de rempiler une seconde fois?"

Entre Saw II et Saw III, elle participe à une série fantastique tout à fait recommandable: Point Pleasant. Sauvée de la noyade, une jeune fille est retrouvée sur une petite île, et s'intègre petit à petit à la communauté, hébergée par une gentille famille. Mais la ville de Point Pleasant va connaître de terribles moments, car cette innocente jeune fille, Christina Nickson, est en fait l'antéchrist!. Seulement 13 épisodes, mais c'était sans doute prévu comme cela dès le départ (il y a une vraie fin, et franchement, elle dépote!). Le casting est un des points forts de la série car si les personnages principaux sont adolescents, ils sont pour une fois loin d'être des têtes à claques, que du contraire. Et les personnages adultes sont bien campés par Richard Burgi et surtout le magnétique Grant Show, que je ne connaissais pas auparavant, mais qui campe ici un serviteur du mal comme on aimerait en voir plus souvent. Ça partait plutôt bien pour Dina Meyer, elle retrouve un personnage de garce comme elle sait si bien les faire, et qui s'allie avec Grant Show pour réveiller le diable qui sommeille en Christina.



C'est évidemment la mangeuse d'hommes de l'île, tout comme sa fille. Mais il faut bien avouer que dans les derniers épisodes, son personnage ne sert plus à grand chose, il est d'ailleurs éclipsé assez brutalement. En 2006 pointe une discrète sortie vidéo pour le film Deception (aka Decoy). Relativement agréable à regarder, un suspense où une allumeuse au service d'un détective privé, branche les maris infidèles et au moment de passer à l'acte, son patron intervient et constate le coup de canif au contrat de mariage: tout bénéf' pour les femmes désireuses de divorcer. Mais voilà, la jolie madame qui joue avec les hommes (si je vous dis que c'est Dina Meyer qui joue ce personnage, vous serez sur le cul, là, non?) est confrontée à un mari revanchard, et il ne va pas faire bon de traîner toute seule la nuit. Si c'est tout à fait le genre de film parfait pour passer sur TF1 ou M6, le scénario est suffisamment bien fait pour brouiller les pistes et maintenir l'intérêt. Bon petit film, donc, mais pas très connu.


Elle revient l'année suivante dans Les experts, mais cette fois côté Miami, dans un épisode de la sixième saison. Autant la série originale, pour le peu que j'en ai vu, ça me semblait honnête, autant son spin off est franchement pas terrible. Je me demande vraiment comment cette série a pu durer dix saisons avec un protagoniste aussi mou du genou que le lieutenant Horatio Caine (David Caruso dans ses mauvaises œuvres). Bon, OK, je n'ai vu qu'un seul épisode, mais s'il est tout le temps comme ça dans les 231 autres, je n'aurais jamais tenu le coup. Enfin bref, Dina joue ici la femme d'un célèbre quarterback à la retraite, qui se fait assassiner chez lui. Son personnage réussi l'exploit d'être semi-coupable, à vous de voir l'épisode pour savoir comment c'est possible. Par contre, voir Decoys 2: Alien Seduction ne vous donnera aucune indication pourquoi Dina se retrouve dans un aussi mauvais truc... Une pantalonnade estudiantine où une faculté devient le terrain de chasse de 3 extra-terrestres qui essaient d'être aussi jolies que Natasha Henstridge dans La Mutante, mais qui ne lui arrivent même pas à la cheville. Cela dit, les étudiants sont moins difficiles que moi et malgré tout, elles trouveront pas mal de gogos en manque de sexe pour concevoir une importante progéniture. Je n'ai pas vu le premier (malheureusement?), mais on comprend assez vite avec des flashbacks que le héros du film avait déjà tâté de l'alien séducteur dans le précédent opus. Heureusement, il a une psy de choc dans cette suite pour surmonter cet événement traumatisant:


Forcément la psy tente de convaincre notre héros que tout vient de son imagination, mais elle est bien forcée de se rendre à l'évidence et de prêter main forte à toute une bande d'étudiants qui vont tenter de sauver la planète. C'est mal filmé, c'est pas drôle (sauf la divine apparition de Jessica Parker Kennedy), et les effets spéciaux sont tout sauf discrets. Allez hop, on passe à 2008. Cette année là sera ponctuée par une participation à la série Monk (c'est elle qui joue la méchante de l'épisode, chouette!) et par pas mal de téléfilms, dont The Boy Next Door, où une belle écrivaine, partie dans un trou paumé chercher l'inspiration, est troublée par son beau voisin juvénile. Elle n'aura même pas le temps de commencer quoi que ce soit, car ce dernier sera assassiné. Et comme ses bouquins sont tous orientés polar, elle se fera une joie de démasquer le meurtrier. Voilà, voilà, presque aussi palpitant qu'un Derrick. On continue l'année suivante avec pas mal de télévision, dont un téléfilm The Lost, avec Armand AssanteDina joue la sœur d'une jeune femme enfermée dans un hôpital psychiatrique, et qui va forcer le spécialiste qui l'a enfermée à revoir son jugement à coup de chantage. Mais les âmes du passé ont également leur mot à dire. Un rien prévisible mais pas trop mal emballé. Vient ensuite un second téléfilm, Web of Desire, où d'anodines conversations sur le net vont transformer la vie d'une chirurgienne ambitieuse en véritable enfer. Car Dina tombe sur une folle envahissante qui veut à tout prix la garder comme amie, à coups de chantages et de manipulations. Ça se laisse regarder, sans plus, le suspense étant un peu mollasson. Toujours pour la télévision, là voilà dans un épisode de la série Burn Notice (2ème saison). Difficile pour moi de prendre en marche une série dont je n'avais jamais entendu parler auparavant, mais le beau sourire de Dina, qui joue une ancienne fiancée du personnage principal, est nettement suffisant pour apprécier cet épisode oscillant entre espionnage léger et comédie. J'ai tout de même été étonné d'y voir Bruce Campbell, qui visiblement est de tous les épisodes. En 2010, encore de petites participations dans des séries télé, notamment pour un épisode de Castle. A nouveau, je ne connaissais pas du tout, et j'ai retrouvé un peu le même esprit que Bones, notamment dans la recherche d'un milieu original où le couple vedette va devoir enquêter. Et dans cet épisode, rien de moins qu'une boîte SM, sur laquelle Lady Irena règne d'une main de fer!


L'occasion de retrouver une Dina absolument torride toute de cuir vêtue, et qui va facilement clouer le bec à nos amis inspecteurs (enfin, pseudo-inspecteur pour l'écrivain Castle). Facile pour une dominatrice forte d'un passé d'avocate... Elle a bizarrement un rôle similaire dans la série NCIS, où elle joue la flamboyante Holly Snow le temps de deux épisodes de la saison 7. Qui est donc cette Holly Snow? Une ancienne call-girl de luxe, qui a monté sa propre agence. Elle aidera du mieux qu'elle peut l'équipe de choc de Mark HarmonDina ajoute une série de plus à son tableau de chasse dans un épisode de The Mentalist (deuxième saison), où elle joue l'épouse en instance de divorce d'un grand chef assassiné avec du poison lors d'un concours culinaire. Donc forcément une coupable potentielle. L'occasion pour son personnage de traiter Simon "Patrick Jane" Baker de brute irresponsable et sadique. Pas mal... Cependant, les vrais films cinéma commencent à se faire désirer. Et alors que je me faisais une joie de la revoir dans Piranha 3D, soit le film le plus attendu de l'année pour moi, je me retrouve en plein cauchemar: on ne la voit quasiment pas!!!


Regardez, regardez, elle est là!! Vite! Hop, trop tard... ^^

Je ne sais pas du tout comment elle a atterri dans ce film, si c'était juste pour faire un caméo, ou bien s'ils avaient besoin d'une actrice capable de plonger, mais je n'en revenais toujours pas en quittant la salle. Dommage, car le film était sacrément jouissif. La non-présence de Dina est d'ailleurs son seul défaut. C'est d'autant plus décevant qu'il est assez rare d'avoir l'opportunité de la voir sur grand écran. Et c'est encore plus rare de la voir en vrai. C'est pourtant ce qui est arrivé à votre serviteur, par une belle journée d'octobre 2011. En Belgique, on a une chouette convention de science-fiction, fantastique et manga: le FACTS et ça se passe à Ghent. J'essaie d'y aller à chaque fois, et cette année, j'y aurais même été avec les bras et les jambes coupées. Car Dina était là...


Oui, l'abruti à deux doigts de s'évanouir en face de cette apparition divine, c'est moi.

A la base, ce devait être Sherilyn Fenn, mais même si j'étais content qu'elle vienne, j'étais encore plus content quand j'ai vu il y a une semaine que Dina allait venir la remplacer au pied levé et ce, pour sa première convention européenne ("Respire, ça va aller..."). Un bol pareil, c'est presque honteux!! Le grand jour arrive, et en plus grâce à un heureux concours de circonstance, j'étais sur place en super-VIP, car un ami m'a invité pour les deux journées sur son stand, pour présenter des playsets Star Wars et Le Trou Noir. Et vers 9h40, elle était déjà sur place. Quel coup de massue je me suis pris dans les dents. Elle est sublime, tout simplement sublime!! ^^

Le temps de me remettre de mes émotions, j'attends qu'il y ait un petit trou dans la file, et hop, c'est parti... Les trucs habituels "I'm a fan since long time ago" "you're so gorgeous", etc, etc... Elle est A-DO-RA-BLE!!! Très très gentille, très très sympa, la totale. J'avais lu sur le net qu'elle avait étudié le français, et après lui avoir posé la question, hop, elle switche dans un bon français (pour une qui ne le parle jamais aux States, c'était plutôt pas mal!), avec toujours autant de gentillesse.


J'ai bien entendu profité de l'occasion d'un Q&A pour lui poser LA question: "Pourquoi cette toute petite apparition de rien du tout dans Piranha 3D?", en précisant bien que c'est déjà bien assez la mort juste pour voir ses films au cinéma, à part les Saw. Et elle a répondu ce à quoi je m'attendais, avec une petite précision supplémentaire. Elle a eu une petite phobie de l'eau plus jeune et pour la vaincre, elle a fait de la plongée sous-marine. Et visiblement, des plongeuses actrices, c'est pas très courant à LA, et comme elle était une des rares correspondant à ce critère, la voilà juste pour 2 petites journées de travail sur Piranha. Et de s'excuser "Yeah, it was not a real Dina Meyer movie... Sorry..."

Pas grave du tout, Dina... Du moment que tu viens en personne t'excuser ^^

A part ce rendez-vous immanquable, 2011 est également l'année où elle revient dans un épisode de la série ultra-populaire Les Experts (dont je n'ai vu que deux épisodes, devinez lesquels...). Je ne sais pas si cela arrive couramment, mais elle joue un autre personnage dans cette onzième saison, qui est annoncé comme mort dès le début de l'épisode avec une photo de la belle Dina. Evidemment, notre équipe de choc va se rendre compte qu'elle n'est pas vraiment morte, et qu'elle a bien berné son monde pendant tout ce temps. Un bon petit rôle de biatch comme elle sait si bien les faire. Dommage que c'était court... Pour 2012, on verra ce que Undertow va donner, elle en avait brièvement parlé au FACTS... Wait and see...


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