Après Clea DuVall, c'est au tour de la filmographie d'une des plus belles femmes au monde d'être passée au crible (en toute subjectivité, bien entendu... N'espérez pas que je dise quoi que ce soit de négatif sur la madame, je ne suis pas du genre à médire sur des femmes aussi zzzolies...). Je précise que seuls les films visionnés seront cités, j'ai horreur de ne serait-ce que citer ceux que je n'ai pas encore vus. Notre histoire commence le 15 août 1974, où de nombreuses fées se sont penchées sur le berceau d'une petite fille, dans une cabane au Canada... Heu, je ne sais pas si c'était une cabane, tout compte fait... Mais qu'importe, la divine enfant fait rapidement ses premiers pas et tout comme Clea DuVall, le désir d'indépendance se fait rapidement sentir. A 14 ans, bonjour Paris et le monde superficiel de la mode! Mais elle a vite fait le tour du métier (faut dire qu'elle n'a pas traîné à percer, avec un tel physique...) et aspire à de nouvelles choses. La passerelle top model vers cinéma étant couramment utilisée, la voici qui décroche le rôle de Sil, dans le très sympatoche La mutante du non moins sympatoche Roger Donaldson (des Yes-Men de cette envergure, j'en veux bien treize à la douzaine!!). Et là, c'est la claque pour des millions de mâles qui ne la connaissaient pas encore (dont votre serviteur)... Je résume la situation: Sil, cadeau des extra-terrestres et encore au stade de l'adolescence, s'est échappée de sa prison de verre, et prend le premier train qui passe. La contrôleuse est bien gentille mais elle aurait mieux fait de ne pas déranger la métamorphose de Sil vers l'âge adulte. Et c'est habillée d'un bien joli ensemble que cette dernière sortira à la gare terminale... Hophophop, retour en arrière, image au ralenti...
"Mais qu'est-ce que c'est que cette bombe-atomique-blonde-qui-sort-du-train??"
Quelques grognements bien virils dans la salle, l'audience masculine est conquise. Par contre, du côté féminin, les plus teigneuses se lèveront d'un bond dès le début du générique de fin, entraînant le malheureux compagnon ou époux qui aura plutôt intérêt à la fermer dans la demi-heure qui suit. Quelques bonnes joueuses seront simplement estomaquées et lâcheront un dépité "Ohlàlà, elle m'a bourrée de complexes, cette bonne femme...". Natasha Henstridge's effect... Véridique!! Pour un début de carrière, ca dépote sec... Seulement, à la différence d'une Cameron Diaz très inspirée sur ses choix de carrière (ou alors, elle a un agent de la mort qui tue...), la belle Natasha a bien du mal à trier le bon grain de l'ivraie dans les scénarios qu'elle reçoit. Elle l'avoue elle-même, faire une sélection des meilleurs scripts, ce n'est pas son truc. C'est ainsi qu'elle est passée à côté d'Independance Day (pas bien grave, ma belle, pas bien grave...) et de Men in Black (Ah là, par contre... Pas génial mais très agréable à regarder... Rhaaaa, avec le costume noir et les lunettes, j'en bave rien que d'y penser... Allez hop, la serpillière...). Et c'est ainsi qu'elle se retrouve dans un Jean-Claude Van Damme, Risque Maximum. Pourtant réalisé par Ringo Lam, le film s'avère être une petite déception, où j'ai trouvé le temps un peu long à vrai dire... Ennuyeux pour un film d'action...
Mais comparé au suivant, on peut quasiment le considérer comme un chef d'oeuvre! Un des plus mauvais films que j'ai jamais vus: Adrenalin. Dans un futur proche, Natasha incarne une flic dure-à-cuire, partenaire de Christophe Lambert, qui se compromet ici une fois de plus dans un navet pas possible. Le budget devait se résumer aux salaires des deux têtes d'affiche, car on a droit comme unique décor à une ville ravagée par une guerre (civile ou autre, je ne m'en souviens plus...). Cette guerre a engendré des mutants (pas des X-Men, plutôt une régression de l'être humain, un monstre qui grogne et qui tue... Enfin, ca ressemble plutôt à un mec peinturluré de graisse à frites) et il y en a justement un qui sème la panique. No problemo, nos deux super flics vont se faire une joie de le mettre hors d'état de nuire, dans une poursuite aussi haletante qu'une course de cuistax (les voitures à pédales sur la plage, pour les français...). Filmé avec les pieds, suspense inefficace, tout est à jeter. Excepté le fait que Natasha éclipse très rapidement un Cri-cri totalement transparent (qu'il est loin, le premier Highlander). Après une telle purge, elle enchaîne sur Standoff, un film qui aurait pu être bien car le concept était intéressant: deux policiers style SWAT se retrouvent bloqués dans une maison d'un petit village, où apparemment des illuminés de dieu ont commencé leur purge en tuant tous les impurs. Un des deux hommes est incarné par Dennis Haysbert et lorsque 2 femmes qui ont apparemment réussi à s'échapper de la secte vont se joindre à eux, il va commencer à péter les plombs, victime d'une paranoïa incontrôlable. Natasha joue ici tout en ambiguïté, mais malheureusement la menace extérieure n'est jamais présente (pas assez de tunes, à mon avis), et les acteurs deviennent au fur et à mesure vraiment horripilants. La frontière entre folie et cabotinage est toujours mince, et ici, ca ne fonctionne pas, tous simplement. Retour aux valeurs sûres avec La mutante II, réalisé par un Peter Medak plus ou moins inspiré. La belle extra-terrestre est de retour mais c'est pour cette fois combattre un mâle de sa race, réincarné dans un astronaute de retour sur Terre, Patrick. La désormais gentille Sil sert malheureusement de faire-valoir, pour une suite un tantinet plus gore que le premier.
Sil et Patrick... Une attirance animale...
On fait maintenant un petit détour par la télévision, avec le téléfilm Caracara ou Celle qui en savait trop in French. La Miss incarne ici une ornithologue dont l'appartement est réquisionné par le FBI comme poste d'observation. Mais l'agent du FBI se révèle être un assassin à la recherche d'une fenêtre bien placée et l'héroïne fera capoter son plan. Désormais sur la liste des témoins à abattre, la fuite semble être la seule solution. Très bonne petite surprise, ce film permet à l'actrice d'explorer un personnage plus fragile et de montrer qu'elle n'est pas seulement une belle plante. On est encore loin de l'oscar, bien entendu, mais le potentiel est là. Mais au lieu de persévérer dans cette voie, la voilà qui galvaude son talent dans une comédie romantique à l'eau de rose (pléonasme?): It Had to Be You. Deux personnes passent leur week-end à préparer leur mariage respectif et à force de se rencontrer dans les différentes boutiques, tombent amoureux l'une de l'autre. Mais comment cela va-t-il finir? Ohlàlàlàlàlàlàààààà, je m'en ronge les ongles du gros doigt de pied (Tel Sean Penn dans Comme un chien enragé. Berk, berk... Le geste, pas le film, hein!!). En 2000, retour aux grosses prod' avec Mon voisin le tueur, petite comédie tout à fait fréquentable, malheureusement plombée par Matthew Perry, qui fait son Chandler de Friends. Et comme j'ai horreur de cette série et de son humour qui ne me touche absolument pas, le film partait déjà mal. Mais Bruce Willis reste Bruce Willis, et il est suffisamment savoureux en tueur à gages à la retraite pour sauver le film. Cela dit, je ne comprends pas comment il peut laisser tomber Natasha pour Amanda Peet, ca restera une des plus grandes interrogations du 7ème art (Mais pourquoi Batman largue consécutivement Kim Basinger, Michelle Pfeiffer et Nicole Kidman? Hein? Je vous le demande...)
Et dire qu'il y en a qui restent pendu au téléphone, même avec une créature de rêve à leur côté... Tss tss tss
Vient ensuite une sucrerie avec le couple vedette Ben Affleck/Gwyneth Paltrow dans Un amour infini (Déjà, le titre, ca fait peur...). Remake à la sauce romantique du Destination Finale sorti la même année (mais qu'est-ce que je raconte, moi...), où le chéri de ses dames, en plein plan drague avec Natasha, échange son ticket d'avion avec un bon bougre qu'il a rencontré à l'aéroport, histoire de ne pas rater l'occasion d'envoyer la jolie blonde au septième ciel. Mais voilà, l'avion se crashe et la culpabilité ronge le pauvre Ben. Et c'est ainsi qu'il fera la connaissance de la veuve du monsieur. Je vous laisse imaginer la suite, c'est pas très dur... L'année 2000 est décidément bien chargée et on retrouve la belle dans A Better Way to Die, un sympathique film d'action, où le personnage principal est un flic qui décide d'arrêter ce métier de fou, afin de profiter de la vie avec sa déesse de petite amie. Mais voilà, ça ne se passe pas vraiment comme prévu, car cet ex-flic a une malchance hallucinante et se retrouve embarqué dans une histoire de meurtres et de conspirations, sans oublier de corruption, la totale! On pourrait presque en rire, de cette malchance, mais le film n'épargne personne.
Les personnages sont plus intéressants que d'habitude pour ce genre de production, certains changent de bord en cours de route, d'autres restent des crapules finies. Le tout ponctué de fusillades filmées correctement, et de têtes connues qui viennent faire coucou de temps en temps (Joe Pantoliano à nouveau dans un rôle de barge dont il a le secret, et un Lou Diamond Phillips égal à lui-même). L'année suivante, on passe au monumental Ghosts of Mars (dont l'article gargantuesque est toujours à l'état de projet... Honte sur moi...) et au personnage de Melanie Ballard, femme flic autoritaire comme je les aime. Bizarrement, au cours de mes pérégrinations sur les forums, j'ai remarqué que sa prestation en a laissé froid plus d'un, alors qu'en ce qui me concerne, je pose un genou par terre. Même Big John a été agréablement surpris de ce qu'elle a apporté au personnage. Et si Big John le dit...
Scott Wiper, réalisateur et acteur principal du film, donne ses instructions. Je comprends pourquoi il a voulu jouer dedans...
Les personnages sont plus intéressants que d'habitude pour ce genre de production, certains changent de bord en cours de route, d'autres restent des crapules finies. Le tout ponctué de fusillades filmées correctement, et de têtes connues qui viennent faire coucou de temps en temps (Joe Pantoliano à nouveau dans un rôle de barge dont il a le secret, et un Lou Diamond Phillips égal à lui-même). L'année suivante, on passe au monumental Ghosts of Mars (dont l'article gargantuesque est toujours à l'état de projet... Honte sur moi...) et au personnage de Melanie Ballard, femme flic autoritaire comme je les aime. Bizarrement, au cours de mes pérégrinations sur les forums, j'ai remarqué que sa prestation en a laissé froid plus d'un, alors qu'en ce qui me concerne, je pose un genou par terre. Même Big John a été agréablement surpris de ce qu'elle a apporté au personnage. Et si Big John le dit...
"Jason, t'en as une toute petite... Tu ne fais pas le poids, hors de ma vue!!"
Après un film de science-fiction, histoire de varier un petit peu, on passe à la comédie. Mauvaise pioche dans ce cas-ci car il s'agit du très crétin L'aventurier du grand Nord, où Skeet Ulrich, qui ne connait absolument rien de la vie sauvage en Alaska, décide de participer à la grande course de traîneaux en l'honneur de son grand-père décédé récemment. Evidemment, il se prend gamelle sur gamelle, choisit ses chiens dans un refuge pour animaux abandonnés et sera opposé à un "méchant" Leslie Nielsen digne d'un Walt Disney. Et qui va gagner la course, aidé par la belle Natasha (assez ravissante dans ce film...)? Après un suspense aussi éprouvant, rien de tel qu'une sous-bessonerie (déjà qu'une bessonerie tout court, ca vole pas haut, imaginez un instant ce qu'une sous-bessonerie peut donner...) signée Gérard Pirès pour décompresser: Riders, ou comment mixer sports extrêmes et cambriolages, pour attirer un max de djeûnes. Encore un rôle de flic pour l'ex-top model, je vais finir par m'engager dans la police ! Pour compliquer un peu son enquête, elle tombe amoureuse du leader du gang, Stephen Dorff. Toujours en 2002, elle s'essaye à la série télévisée avec She Spies, copie-parodie de la première adaptation de Charlie's Angels, alors que le second épisode était annoncé au cinéma. Produit purement mercantile, donc, j'ai tenu le temps de 2 épisodes (ce qui ne veut pas dire grand chose, j'ai pas dépassé le troisième pour Millenium).
Très pratique pour courser les malfaiteurs, les hauts-talons...
Vient ensuite 2 petits téléfilms, Power and Beauty et Widow on the Hill. Le premier s'attarde sur la personnalité de Judith Campbell Exner, une des maîtresses du chaud lapin John F. Kennedy. Difficile de juger une histoire de fesses visiblement connue du public américain mais qui m'indiffère totalement. A noter que Natasha est ici brune pour les besoins de la ressemblance. Le second est nettement plus distrayant, où elle interprète une séductrice prête à tout pour attirer dans sa toile des vieux monsieurs riches et puissants. Le dindon de la farce sera James Brolin, visiblement ravi de pouvoir flirter avec une aussi belle femme, même si c'est pour de faux! Entre ces deux tournages, elle retrouve son personnage d'ex-femme de Jimmy La Tulipe, dans le navrant Mon voisin le tueur 2. Déjà que le premier ne vole pas très haut, le second s'est déjà écrasé après un petit quart d'heure. Avec en plus cette désagréable impression que les acteurs sont parfaitement conscients de jouer dans une daube. Mais bon, même si son personnage, enlevé dès le début du film, ne sert pratiquement à rien, Natasha est toujours aussi mimi:
Ses dernières activités n'augurent rien de bon, principalement des participations à des séries qui ne dépassent pas la première saison, mais bon, on ne sait jamais... Quand au cinéma, ma foi, ca fait bien longtemps que je l'ai ne l'ai pas vue dans une salle obscure... Sur la pente descendante? Il y a des chances, car sa participation à Manipulation (le machin ultra-prévisible avec Ewan McGregor et Hugh Jackman) est pratiquement anecdotique, puisqu'il s'agit d'une des membres du Sex-Club dans lequel est entraîné le personnage principal. L'occasion de vérifier une plastique toujours aussi irréprochable, cela dit! C'est toujours le cas deux ans plus tard dans le téléfilm You Lucky Dog, où le temps ne semble pas avoir de prise sur elle (bon, en même temps, ça ne lui fait que 36 ans!). Elle change un peu de registre dans cette comédie familiale, où elle est vraiment drôle dans le décalage de la new-yorkaise qui rentre à la ferme paternelle après plusieurs années. Elle m'a même fait mourir de rire en essayant de faire rentrer un troupeau de moutons! Il faut dire que c'est pas tous les jours qu'on voit une bombe atomique bêler et courir après de la laine sur pattes. Après ça, c'est mignon tout plein et j'ai même réussi à tenir jusqu'au bout facilement, malgré le fait que l'intrigue tourne autour d'un super chien qui sauve des enfants d'un incendie et qui participe au concours du meilleur chien de berger. Hé oui! ^^
Ça, pour un Lucky Dog, c'est un Lucky Dog!! Je n'aurais qu'une chose à dire: Wouf!!
Autre téléfilm tourné en 2010: The Devil's Teardrop diffusé sur TF1 sous le titre L'énigme de la peur. Titre français assez minable en passant, car il n'y a pas vraiment d'énigme et pas vraiment de peur (Bon, c'était peut-être le but de celui qui a écrit le scénario mais à la vision de la chose, c'est pas trop le cas). La larme du diable suffisait amplement, car cette fameuse larme est en fait une écriture particulière du point sur le i, et la marque distinctive d'une lettre analysée par le FBI qui provient d'un tueur fou. La FBI Working Girl, c'est évidemment Natasha, qui sera aidée par un expert en écriture. Les personnages principaux sont plus ou moins attachants, mais il est évidemment fort dommage que l'aspect soap soit plus réussi que l'enquête en elle-même, où il faut bien l'admettre, la tension est inexistante. En 2011, les choses s'aggravent avec The Perfect Student, où elle incarne une prof de droit (à noter que sa collègue est une MILF tout aussi à tomber, ça fait super crédible comme université... Bon, cela dit, c'est à Los Angeles, peut-être que là-bas...). Son élève favorite se fait arrêter et la voilà plongée dans une spirale infernale... de clichés. Le twist final est éventé juste après le générique de début, dans une scène très très maladroite! Pas grand chose à sauver, donc... Ahlàlà, pauvre Natasha... L'avenir n'est guère radieux...
Soundwave