mercredi 8 juin 2011

Reptiles en folie !! [Part 2]

Après les crocodiles, les alligators et les caïmans, voici les pythons, les cobras et les anacondas. Autant l'avouer tout de suite, les serpents ne m'enchantent pas plus que ça, ni dégoût, ni attirance, juste un animal comme les autres. Mais ils ont néanmoins pas mal de fans également, et donc pas mal de films dont ils sont les stars. Petit passage en revue donc, loin d'être exhaustif, je m'en excuse à l'avance. Je pense notamment à un film où une prise d'otages est perturbée par un mamba en provenance d'Afrique, Venin avec Klaus Kinski. Mais les plus importants sont là!

SSSSnake (SSSSSSS - Bernard L. Kowalski - 1973)


SSSSnake jaquette

Oh mon Dieu, pour celui-là, je dois vraiment enlever toutes les toiles d'araignée: ca fait des années et des années que je l'ai regardé, à tel point que j'ai l'impression que c'était dans une autre vie. Mille excuses aux geeks passionnés de ce film si je fais donc des approximations! L'histoire est très sociale, vous allez voir: le Dr. Stoner, savant fou de son état, caresse le rêve de créer une nouvelle civilisation d'hommes serpents, qui seront bien sûr les seuls survivants après que les Homo sapiens ordinaires se seront entretués dans des guerres plus stupides les unes que les autres. Pour ce faire, il a besoin d'un nouvel assistant (mais qu'est devenu l'ancien? Hahaaa...) et décide d'engager un pauvre étudiant (Dirk Benedict, hé oui, le Futé de l'A-Team. Même la cruche en série que je suis s'en souviens encore...), qui a besoin de se faire un peu d'argent pour payer ses études (social, j'avais dit ).

SSSSnake pics

Comme c'est un job relativement dangereux, le sournois docteur lui propose de lui injecter des contre-poisons en dose massive, en prévision d'éventuelles morsures. Evidemment, il s'agit d'un sérum qui va transformer petit à petit le pauvre Futé en Cobra Royal!! La mutation est assez lente mais le corps du brave étudiant commence à se transformer: la peau se pèle, la température du corps baisse, les écailles apparaissent. Ce qui inquiète la fille du savant fou (Heather Menzies, la Maggie de Piranha, prochainement sur ce blog), qui s'est bien entendu entiché du tombeur de ces dames. Celle-ci fera une découverte morbide à la foire du comté voisin: l'ancien assistant de son savant de père est exposé aux yeux de tous et comme l'expérience ne s'est pas bien terminée, elle reconnaît sans la moindre hésitation le visage du malheureux, coincé entre un corps d'homme et un corps de serpent. Mais Futé est un bien meilleur sujet, et la transformation arrive à son terme: il est devenu un magnifique Cobra Royal, aussi gros qu'un Anaconda. Il se venge de son créateur en utilisant sa nouvelle arme: un venin mortel. Entretemps, la fille revient au laboratoire, met la main sur l'antidote mais en cherchant son compagnon dans le jardin, ce dernier rend l'âme, dévoré par une mangouste (balèze, la mangouste! ). Un film bien kitsch donc, mais après toutes ces années, une petite rediffusion ne ne déplairait pas...

Verdict: 5/10

Morsures (TV - Rattled - Tony Randel - 1996)


Rattled

Sorti quelques mois avant Anaconda, comme une grande partie de petits films espérant avoir les restes des plus grosses productions (bande de rémoras!), ce Morsures, réalisé par Tony Randel (Hellraiser 2, Ticks) est bien entendu moins ambitieux. Ici, on reste dans une bonne petite ville de l'Ouest des Etats-Unis, où des travaux d'une grande importance vont déranger toute une colonie de serpents à sonnette, qui, chassés de leur milieu naturel, décident de faire une petite excursion au pays des humains. Le mot clé ici, c'est "Téléfilm". On a donc un héros qui a horreur de ces petites bêtes pour faciliter l'identification, aucun mort (c'est plus ou moins réaliste, cela dit, le venin n'étant pas mortel), et les fondus au noir s'enchaînent pour laisser la place aux pubs (Dieu merci, on n'en est pas encore au même rythme en Europe, mais les fondus sont quand même là et j'ai horreur de ça!!!). Donc, en gros, on a la formule magique pour faire un téléfilm vite fait et pas cher: beaucoup de vues subjectives, des gros plans sur le bruiteur qui s'agite dans un vacarme digne d'un concerto de crécelles et des hurlements féminins hystériques. On ne s'ennuie pas trop mais on n'a vraiment droit qu'au traitement minimal. Au suivant!

Verdict: 3/10

Anaconda (Luis Llosa - 1997)


Anaconda jaquette

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Luis Llosa ne fait pas que des chefs d'oeuvres (L'expert, Sniper, du gros calibre, quoi!). Mais grâce à ce sympathique Anaconda, il a gagné toute mon estime (oui, je sais, je ne suis pas trop exigeant en matière de cinéma ). Ca commence très fort, avec une scène d'introduction comme je les aime: d'abord, Danny Trejo. La classe. Ensuite, le pauvre Danny est terrifié, sur son vieux rafiot alors qu'on ne voit même pas le bout d'une queue, menace mystérieuse donc, malgré que tout le monde soit au courant qu'il s'agit d'un anaconda (avec un titre pareil, pas besoin de jouer au Cluedo, me direz-vous...). Et puis, le plan qui déchire le slip: le clou carrément éjecté du plancher sous la force des coups et Danny Trejo qui le fixe du regard dans son ascension, le tout au ralenti, s'il vous plaît. C'est con mais qu'est-ce que c'est bon!! Là, tout de suite, Anaconda=Respect.

Anaconda snap 1

Et c'est tout ce que j'aime dans ce genre de film: respect de la vraie star et non du popotin de Jennifer Lopez (Je me suis juré de ne plus dire du mal d'elle lorsque j'ai appris que sans son intervention, le projet du film The Cell serait resté dans les limbes du "Hell Development". C'est dur, mais je tiendrai parole...). Autre point positif, toujours dans la même optique, les anacondas sont ici traités comme des dieux, gardiens de lieux mentionnés dans une légende de la tribu locale. Et vous allez en bouffer à toutes les sauces, du plus gros serpent de la planète: petit, grand, vert, noir, y'en aura pour tous les goûts!

Anaconda Jon Ice

"Je sais, j'ai l'air affable, là, mais si tu vas pas dans l'eau pour me servir d'appât, je te fais une tête au cube!!"

Et finalement, cerise sur le gâteau, un personnage ô combien antipathique mais qui a toutes mes faveurs: Paul Sarone, incarné par un Jon Voight habité, peut-être le meilleur rôle de sa carrière (oubliez les soporifiques Macadam Cowboy et autres Le Champion, dans ce blog, on snobe les oscars ;-) ). Une vraie crapule, qui rivalise de cruauté avec les terribles "broyeurs de poumons". En quelques minutes, il se débarasse temporairement du chef d'expédition (Eric Stolz), en prend la tête et s'adjuge les services du jeunot influençable (Owen Wilson). Et tout est bon pour chasser le gros gibier, y compris d'utiliser des êtres humains comme appâts. Même mis hors de combat, il arrive grâce à sa perfidie à monter les uns contre les autres, et profiter d'un moment d'inattention pour étrangler sa geôlière à l'aide de ses jambes. Trois Anacondas (deux animaux et un humain) dans le même film? Moi je dis merci, monsieur Llosa!

Verdict: 7/10

King Cobra (David & Scott Hillenbrand - 1999)


King Cobra jaquette

Des expériences, encore des expériences et toujours des expériences... Heureusement que la créature parvient toujours à s'évader, on s'ennuierait ferme! Ici, on a droit à croisement entre un gros serpent (un de 10 mètres, au choix!) et le cobra oriental. Contrairement à la majorité de films récents du même genre, les réalisateurs décident de se la jouer old school et de ne montrer leur bestiau qu'après une cinquantaine de minutes, ce qui n'est pas plus mal. On a donc droit en bonus à une jolie attaque en ombres chinoises. L'attraction principale du film reste le serpent, bien entendu, mais c'est avec plaisir qu'on retrouve Pat Morita en chasseur de serpents, totalement immunisé contre le venin de cobra suite à de nombreuses morsures. La fin du film nous gratifie d'un duel homérique (Do'h!), où le King Cobra affronte le maître de Karaté Kid himself!

King Cobra Pat

"Poncer... Frotter... Aïe, mais pourquoi tu m'as mordu, Kobra Kid??"

Je vous rassure, pas de coups de tatane ni de combats cablés mais un affrontement mesuré, où le plus patient sera le vainqueur. Une espèce de bouclier en rondins est utilisé pour tenir à distance le monstre ainsi qu'une lance contenant un puissant somnifère, il me semble... Les 3 frères Chiodo (Stephen, Edward et Charles, tous trois responsables de cette sympathique série B qu'est Killer Klowns From Outer Space) sont de la partie, ce qui garantit un serpent géant de bonne facture, même si on se contente souvent de lancer la tête sur ce bon vieux Pat, qui gesticule à la place de l'animal . A l'arrivée, rien de transcendant donc, mais c'est nettement moins pénible à regarder qu'un Barry Lyndon...

Verdict: 5/10


Morsures (TV - Silent Predators - Noel Nosseck - 1999)


Silent Predators jaquette

John Carpenter est au générique!!! Hé oh, revenez, inutile de vous ruer dessus, le script date de Mathusalem => fin des années 70!! Ben oui, un jeune réalisateur a toujours besoin d'argent et quoi de mieux pour arrondir les fins de mois que d'envoyer un petit scénario aux producteurs de temps en temps? Celui-ci est donc resté dans un tiroir très très longtemps et remanié (saccagé?) par une kyrielle de script-doctors. Et ca raconte quoi, me demandez-vous? Hé bien, vous n'allez pas me croire, mais ca parle de serpents... Si! Un reptile tropical très dangereux s'échappe de sa caisse pendant son transport vers un zoo ou un centre de recherche, je ne sais plus exactement (mais on s'en fout) et comme il est en chaleur, il décide de s'envoyer en l'air avec plein de madames crotales. Et ca donne vingt ans plus tard de dangereux serpents à sonnette, dont le venin est aussi mortel que celui de leur géniteur. Le squelette de l'intrigue est calqué sur Les Dents de la Mer, le maire est ici remplacé par un promoteur, désireux de minimiser le problème des morts qui se succèdent aux environs de son nouveau complexe immobilier. Un preux et valeureux pompier va mettre de l'ordre dans tout ça et débarasser la ville de ces animaux nuisibles. Ca aurait pu être marrant de le voir démastiquer 25,000 serpents à la hache pendant 1h30 mais évidemment on a plutôt droit au même traitement que l'autre Morsures de 1996: vues subjectives, blablabla... Un petit peu plus de suspense lorsque la belle Shannon Sturges est coincée dans sa voiture, avec plein de serpents à l'extérieur (pourquoi pas à l'intérieur, bon sang!). Pas de quoi s'agripper au fauteuil, donc! Le plus marrant, c'est le titre en VO, parce qu'un serpent à sonnette, c'est tout sauf discret! Encore plus fort, on entend le bruiteur pendant tout le film, mais il s'avère que cette espèce mutante s'apparente plus au python, et est donc dépourvue d’anneaux cornés à l'extrémité de la queue! Ah les cons!

Verdict: 4/10

Python (Richard Clabaugh - 2000)


Python jaquette

Et encore un savant fou! Enfin, pas si fou que ça, il travaille quand même pour l'armée dans le but de créer l'arme suprême! Ha Ha Ha Haaaa!!! Et quand ce savant fou a en plus la tête de Freddy Krueger (Robert Englund, pour les deux du fond...), vous n'imaginez pas ce qu'il a encore inventé: un python gigantesque, 30 mètres, toutes ses écailles et un reflux gastrique verdâtre qui transforme les êtres humains en compote de groseille, avec de gros morceaux d'os dedans, et un petit peu de "slime" pour faire bon chic bon genre. Evidemment, l'armée avait tout prévu sauf les ouragans de Californie! Leur monsieur météo n'est guère efficace, car c'était vraiment pas le bon moment pour transporter ce spécimen unique en son genre. L'avion se crashe, libérant le serpent géant aux pays des blondes. La première victime (il me semble) sera d'ailleurs une de ses plus dignes représentantes, j'ai nommé Jenny McCarthy, qui se fait décapiter d'un coup de queue bien senti! Je suis sûr que la tête parlait encore la semaine d'après . Les morts se succèdent et on envoie un commando dirigé par Casper Van Dien pour au mieux le capturer au pire le détruire.

Python snap

"Aie confianssssssssssssse, croiszzzzzzzzzzzen moi..."

Ici, on ne s'éloigne pas trop des productions Nu Images, responsable des Shark Attack, entre autres. Les effets spéciaux sont assez irréguliers, certains plans sont parfaits, d'autres sont complétement ratés mais ca reste correct dans l'ensemble, si on tient compte de l'étroitesse du budget. Le réalisateur le sait bien, son but n'est pas de révolutionner le genre, mais il se sera bien amusé et il espère qu'il en sera de même pour le spectateur. C'est sympa, non?

Verdict: 5/10

Python 2 (L.A. McConnell - 2000)


Python 2 jaquette

Ca débute par le crash d'un avion, exactement comme le premier sauf qu'ici, point d'ouragan mais une guerre dans un petit pays de l'ex-URSS. Et quoi de plus normal que d'abattre un avion inconnu, qui n'a rien à faire dans cet espace aérien? "Oh, mais il y a une grosse boîte dans la carcasse, si on l'ouvrait?" se disent les scientifiques soviétiques... Ah, les inconscients ! Quelques jours plus tard, un commando (ils doivent avoir une section spéciale "gros serpents", désormais...) vient rechercher cette fameuse caisse et au pire nettoyer tout le merdier. Les budgets étant ce qu'ils sont, les américains décident de louer un camion pour le transport, avec son chauffeur et sa femme, superbe russe qui accompagne son mari sur les routes, si c'est pas joli tout plein, ça! Evidemment, le chauffeur n'est au courant de rien, et à sa grande surprise, le camp russe est totalement désert à son arrivée. Le commandant en charge de l'opération, lui, comprend très vite la situation et remballe le chauffeur. Mais comme c'est lui le héros du film et qu'il est très conscienceux, ce dernier refuse et décide d'en avoir le coeur net. Mais la situation se détériore rapidement car comme le titre du film, c'est Python 2, il y a 2 pythons géants!! L'action se déroule donc dans une base militaire et plus précisément dans les sous-sols, remplis de tunnels avec des pipelines dans tous les sens. Idéal pour s'enrouler autour! Les FX sont un peu mieux finalisés que dans le premier mais ca reste du direct-to-video, il ne faut donc pas s'attendre à des miracles. Et ce que la suite gagne en ambiance (grâce au décor), elle le perd en rythme, sauf peut-être dans la deuxième partie, où les 2 pythons s'allient enfin (mais ca ne change pas grand chose, les attaques n'étant pas du tout coordinées... C'est plutôt à la sauce bourrine, on fonce et on casse tout...). Vite vu, vite oublié...

Verdict: 5/10

Boa (New Alcatraz - Phillip J. Roth - 2002)


Boa jaquette

Avec le titre original et le titre en français, vous avez le pitch du film! La nouvelle Alcatraz est en phase finale de son élaboration. Construite en plein milieu du Pôle Sud, elle accueillera la crème des criminels dans un futur proche. Certains d'entre eux y sont déjà placés en détention: 2 tchétchénes détenteurs d'une bombe atomique (le plus important des deux hommes est doublé par Marc Alfos [Russel Crowe, Titus Pullo dans Rome, etc...] en VF, ce qui en fait donc mon personnage favori ipso facto!! ), une membre de l'IRA, un spécialiste des explosifs irakien (comme c'est subtil...) et un hacker informatique (joué par Dana Ashbrook, le Bobby Briggs de la série Twin Peaks. Depuis tout ce temps, son jeu n'a pas évolué d'un iota, toujours les mêmes tics, les mêmes grimaces... Incroyable...). Mais lors des derniers travaux, les ingénieurs tombent sur un os: une paroi rocheuse qui cache en fait une grotte. Le directeur donne vite l'ordre de forer, il y a un planning à respecter, tout de même! Grave erreur, car la grotte abrite un boa gigantesque, vestige de la préhistoire et maintenu en vie grâce à l'azote pur que contenait la faille (gaz inerte idéal pour la conservation... Je répète bêtement ce qui est dit dans le film, la chimie ne faisant plus partie de ma vie depuis que j'ai quitté l'école... Et c'est tant mieux...).

Boa snap

Très rapidement, on fait appel au seul paléanthologue qui a pondu une théorie sur les reptiles préhistoriques inconnus (incarné par Dean Cain). Ce dernier se rend donc sur place en compagnie de sa femme et d'un commando armés jusqu'aux dents. Les militaires ne feront pas long feu et le directeur, seul survivant avec les scientifiques, est contraint de libérer les prisonniers et de vite rejoindre l'avion qui les attend. Vu comme ça, on aurait pu avoir un film éminemment sympathique, ce qu'il est dans la première demi-heure mais les choses se gâtent assez vite. Et si la première apparition du bestiau est réussie (classe, élégance, zoli musique, tout est fait pour le mettre en valeur...), il n'a pas bénéficié des mêmes soins pour la suite et les scènes suivantes sentent tout de même le baclage (surtout une scène ou l'irlandaise se fait béqueter petit à petit par du vide, le boa étant simplement "collé" comme fond visuel. Niveau interraction, ca craint...). Les images de synthèse sont néanmoins correctes et sont même utilisées dans le but évident d'alléger le budget. En effet, les nombreuses scènes aériennes qui émaillent le film sont entièrement réalisées en numérique. On est loin d'une illusion parfaite (ca fait fort jeux vidéo datant de 1999) mais si ca permet d'économiser un peu de kérozène en ces temps difficiles, pourquoi pas? Le vrai problème se situe au niveau du suspense. Là où une ambiance tendue aurait fait merveille, le réalisateur (producteur de la boîte UFO, à qui l'on doit toute la série des Python) tente de faire un film d'action, avec des mitraillettes et des explosions mais ca manque cruellement de piquant et le suspense tombe au point mort. Bref, si vous voulez avoir les chocottes, passez votre chemin!!

Verdict: 5/10

Face aux Serpents (Venomous - Fred Olen Ray - 2002)


Venomous jaquette
Je l'avais loupé à chacune de ses diffusions sur TF1, mais j'ai enfin eu l'occasion de le voir sur une autre chaîne. Bon, évidemment, je ne m'attendais pas à des miracles, mais voilà, ca fera un film de plus sur ces gentilles bestioles à mon compteur. Ca commence de manière classique: l'armée américaine fait des expériences sur des crotales, afin de les utiliser comme "agents exterminateurs discrets", lors de petites guéguerres contre des pays où il y a plein d'arabes, par exemple... Mais voilà, les terroristes veillent au grain et s'infiltrent dans le laboratoire pour tout faire péter. Tout? Hé bé non, le bâtiment est en ruine, mais les serpents, pas une égratignure et les voilà à l'air libre. Bizarrement, ils restent tous ensemble, et partent se réfugier dans une espèce de caverne, non loin d'une petite ville isolée (comme c'est pratique...). Et la première mort va déclencher une réaction en chaîne...

Venomous snap 1

Car ces fameux serpents sont porteurs d'un virus mortel, très proche du virus Ebola. De plus en plus d'infectés font leur apparition, ce qui transforme petit à petit le film en sous-Alerte! de Wolfgang Petersen (film qui a toute ma sympathie d'ailleurs, malgré ses gros sabots...) et les serpents seront bien vite mis de côté. Quelques attaques pour entretenir le suspense, et puis basta. Le gros du film se résume plutôt aux méchants militaires qui veulent raser la ville, emportant leur secret par la même occasion. Mais Treat Williams veille au grain!

Venomous snap 2

L'acteur fait ici le strict minimum mais c'est déjà mieux qu'un acteur de dernière catégorie et son personnage de bon docteur fera tout son possible pour dénicher un vaccin et sauver tout le monde. Va-t-il réussir? Je vous laisse avec ce suspense insoutenable...


Verdict 4/10

Snake Island (Wayne Crawford - 2002)


Snake Island jaquette

Voilà un petit film qui partait sur de bonnes intentions: un groupe de touristes visite un pays d'Afrique (me demandez-plus lequel...), en faisant appel à une toute nouvelle agence de voyage. Direction L'île aux Serpents, achetée tout récemment pour une croute de pain. Manque de bol, un des touristes perd son sang froid sur le bateau face à un serpent clandestin et troue le réservoir d'essence. Tout le monde est bloqué, c'est quand même incroyable, ça... Et à leur arrivée au camp, personne pour les accueillir, les 2 gardiens ayant mystérieusement disparus. Les guides ont tôt fait d'en retrouver un, visiblement mordu par un serpent (quoi de plus normal sur L'île aux Serpents, me direz-vous) et comme l'autre est porté disparu, ils préfèrent cacher la vérité et supposer que le porté disparu va revenir d'ici la nuit. Evidemment, il n'en est rien, la caméra voyeuse nous montre son cadavre dans le placard (Mais qu'est-ce qu'il foutait, là, aussi... Les serpents l'ont déplacés?). Pendant la fiesta du soir, les vieilles légendes africaines refont leur apparition autour du feu: cette île est maudite et appartient aux serpents. Et à la surprise générale (Si si...), la légende est vraie!! L'île est infestée de serpents de toutes les races. Et c'est bien ça la seule chose séduisante de ce film au premier abord: on a droit à des Cobras, des Najas cracheurs, des Pythons, des Mambas, etc. On pourra regretter amérement qu'il ne s'agisse "que" de serpents venimeux, d'autant plus que le cracheur ne crache rien du tout, ce con. Pas de boa, ni d'anaconda pour diversifier les attaques, c'est toujours la même chose... Les acteurs se croient au club Med et le réalisateur ne respecte pas une seule seconde son matériel de base: les serpents, qui sont par moments ridicules (lors de la fiesta, Le Cobra danse au rythme de la samba, clin d'oeil au public, etc), le scénario l'est tout autant et on cherche désespérement la moindre minute de suspense. J'ai cru un instant avoir affaire à un Arac Attack avec des serpents, mais il n'en est malheureusement rien...

Verdict: 3/10

AnacondaS (Dwight H. Little - 2004)


AnacondaS jaquette

Le négatif du film de Luis Llosa. Oh rassurez-vous, les anacondas sont toujours là, mais le traitement est radicalement différent. Car ici, le sous-titre est d'une importance capitale: A la poursuite de l'orchidée sauvage. Dans le premier épisode, l'expédition qui part à la recherche d'une tribu qui tient plus de la légende sert vraiment de prétexte, et ça bascule très vite dès que le personnage de Jon Voight entre en scène, quasiment au début du film. Dans cette suite, malheureusement, c'est l'inverse: ils y tiennent à cette histoire d'orchidée sauvage, qui rejoint le mythe de la fontaine de jouvence, et qui promet des paquets de dollars à une société pharmaceutique. Le hic, c'est que cette orchidée ne fleurit que tous les sept ans et qu'il ne reste que 2 semaines avant que la fleur ne termine son cycle de vie (pour une plante aussi mystérieuse, ils sont vachement au courant! Enfin, passons...). On envoie donc une équipe sur place, plein de beaux jeunes hommes et de belles jeunes femmes, qui engage sur place un vieux baroudeur qui a fait la guerre de Corée. Et c'est ainsi que débute un petit film d'aventures, relativement bien torché (attaque de crocodile, scène de la chute d'eau), où des anacondas viennent jouer les guest stars quelques minutes à l'écran.

AnacondaS snap 1

Crocodile 6: la revanche des marais? Non, Anacondas et son baroudeur. Mick Dundee a du souci à se faire!

Ici, les bestioles sont hors normes, profitant de l'effet bénéfique de cette fameuse orchidée. Comme leur croissance ne s'arrête jamais et qu'on peut imaginer une moyenne d'âge nettement plus élevée que la normale, on obtient de véritables monstres, renforcés par des effets spéciaux très corrects mais s'éloignant assez de l'anatomie de ces grands reptiles, surtout au niveau de la tête. C'est vraiment dommage que le film ne se concentre pas plus sur ses vraies stars, quand on voit le matos qu'il y avait derrière...

AnacondaS snap 2

On ne touche pas à mes orchidées, cré vin diou!!

Mais non, le réalisateur se contente des êtres humains, ce qui ne lui réussit guère. La faute aux acteurs, le seul qui parvient à s'en sortir est le baroudeur, dans un jeu monolithique proche de Vin Diesel. Les autres sont beaucoup plus énervants, mention spéciale au comique black de service, insupportable tout simplement (bien entendu, la règle est respectée, il est protégé par un ange gardien au mieux de sa forme!). Dommage, vraiment, car la fin mérite le coup d'oeil, avec son gang bang d'anacondas! ("Gang bang...Black out...You're not dragster man!!!" Oops, désolé ;-) )

Verdict: 5/10

Boa vs. Python (David Flores - 2004)


Boa Vs Python jaquette

Ne rêvez pas trop, tout se passe dans un bâtiment et une station de métro... Alors l'hélico qui tire entre les buildings, vous pouvez toujours vous brosser!

Ca, c'est du titre! "Incroyable, Python fait un Shô-Ryu-Ken de toute beauté! Boa est au tapis!! Mais non, attentez, il se relève!!! Il prend son élan, se jette sur son adversaire et... Ohhhh! Un Mexican Typhoon!!! Python est écrasé au sol, il grimace de douleur et...". Bon, vous cernez l'idée, plus ou moins... Le pire, c'est que le film commence dans un club de sports, avec un ring au milieu et des spectateurs qui brandissent des pancartes vertes ou rouges proclamant respectivement "Python" et "Boa". Et deux catcheurs (j'ai pensé un instant à Jake "The Snake" Roberts ) font leur apparition, sous les applaudissements d'un riche propriétaire de casino, Broddick. Ce dernier, la trentaine à peine est déjà un connard de première et décide d'organiser une chasse (sa passion) "spéciale": un python gigantesque, qui s'évade plus tôt que prévu et commence à faire des ravages. Qu'importe, la chasse aura lieu et rassemble des crétins venus de tous horizons: un père et son fils aussi cons l'un que l'autre, un texan, et un chasseur à l'arbalète taciturne, cousin lointain du Wez de Mad Max 2.

Boa Vs Python snap

"Hi hi, tu me chatouilles..."

De son côté, la justice est dépassée et ne voit plus qu'une seule solution: lancer aux trousses du python un gigantesque boa, équipé d'un casque en contact direct avec son cerveau. Evidemment, la nature reprend ses droits et le Boa devient vite aussi incontrôlable que celui qu'il est censé détruire. Pour compliquer le tout, c'est un Boa femelle, répondant au nom de Betty et qui sera toute émoustillée par le beau et sauvage python. Bref, un foutoir pas possible, une purge numérique avec un serpent vert fluo et un autre rouge vif, à l'anatomie changeante et qui ne s'affrontent que cinq minutes à tout péter. Inutile de préciser que les acteurs sont d'une nullité affligeante et qu'il est bien difficile de dire qui est le plus mauvais de tous... D'entrée, il n'y a pas de soucis à se faire: vous voulez du Z, vous allez en avoir!! Sauf que là, même pour moi, ca passe difficilement. Le Z, il faut que ca se prenne au sérieux, sinon c'est foutu. Visiblement ici, tout le monde est bien au courant de ce qui se passe...

Verdict: 2/10 1 point pour le Python, 1 point pour le Boa. Pas de jaloux...

Snakeman aka The Snake King (TV - Allan A. Goldstein - 2005)


Snakeman jaquette

Pour compléter sa collection de Kekchose-Man (Je n'ai vu que le moyen Mosquitoman, et le pas très bon Sharkman...), Boaz Davidson de Nu Image décide d'y inclure un film où finalement on n'a pas vraiment affaire à un gars qui se transforme en mutant. Non, ici, on parlerait plutôt d'hommes-serpents, un peuple d'indigènes d'Amazonie, d'apparence tout à fait normale... sauf qu'ils vivent de 200 à 300 ans. Et comme une expédition leur a volé un cadavre et que ce dernier est rapidement identifié comme un tri-centenaire, ca intéresse beaucoup un homme d'affaires: la fontaine de jouvence, ca doit rapporter gros sur le marché mondial! Et hop, on envoie une seconde expédition pour rejoindre la première restée sur place. Enfin, ce qu'il en reste, car la forêt tropicale est le terrain de chasse d'un gigantesque serpent (30 mètres d'images de synthèse pas très bien incrustées, au bas mot!). Pour ce faire, la compagnie engage un pilote d'hélicoptère (Stephen Baldwin, qui a certainement fait un concours avec son frère Alec pour savoir qui allait faire péter la balance avant l'autre), qui devra bien entendu essuyer un orage incroyablement violent et se poser en catastrophe dans une luxuriante végétation. Début des emmerdes, donc...

Snakeman snap

Comment ça, le script est le même qu'AnacondaS: A la poursuite de l'orchidée sauvage? Petits médisants... Mais nom d'une pipe, c'est vrai en plus! Sauf que le budget est tout de même moins important, et que visuellement, ca se ressent. D'autant plus que c'est assez mal filmé et que la photographie baveuse n'arrange pas les choses. Bref, dit comme ça, "circulez, y'a rien à voir!". Et pourtant... Ô, je vous rassure, pas de quoi tomber par terre, mais il y a tout de même quelque chose à sauver (outre le fait que j'aime bien les films se déroulant dans la jungle... Sais pas pourquoi... Même s'il y a un petit hommage à Predator, tiens...): le dieu serpent Naga! Car si au début, la bêbête a l'air classique, il s'avère qu'il s'agit en fait d'une sorte d'hydre: une tête principale et quatre autres plus petites. Si l'idée est excellente (les victimes sont disputées par les cinq têtes, ca sarcle!), je ne peux m'empêcher de dresser un carton rouge au réalisateur, incapable d'utiliser cette caractéristique fondamentale. En effet, au début, on a plutôt l'impression qu'il y a plusieurs serpents! Au lieu de dévoiler ce monstre avec toute la grandeur qu'il mérite, le pauvre animal est coincé dans des gros plans surement plus économiques. Vraiment dommage... Autre problème récurrent des productions Nu Image: une direction d'acteurs très très approximative. Quand apprendront-ils à créer des personnages intéressants? Seul le personnage féminin, porté par une actrice très fraîche, s'en sort plus ou moins. Le chef des indigènes est également sympathique mais c'est tout de même assez préjudiciable que le héros (une véritable endive, ce Baldwin) et que les méchants n'ont absolument aucune épaisseur! Allez, on corrige tous ces défauts et on revient dans 2 ans avec le film ultime de gros serpent!

Verdict: 5/10

Des serpents dans l'avion (Snakes on a plane - David R. Ellis - 2006)


Des serpents dans l'avion jaquette

De petite série B à regarder éventuellement, ce film est devenu l'incontournable de l'été, suite au battage médiatique organisé par notre Zeke/The Machinist préféré et son blog de fanatique pur et dur ! Et je dois dire que le pitch me titillait quelque peu: un endroit clos, des serpents venimeux... Restait à savoir si le réalisateur allait pouvoir garder la pression pendant 1h40. Et petit miracle en soi, cascadeur à la base, David Richard Ellis s'en tire avec les honneurs, fort d'une solide expérience en tant que réalisateur de seconde équipe (Master and Commander, Waterworld, Deep Blue Sea... Dans le genre "j'enquille les tournages difficiles", comme c'est toujours le cas en milieu aquatique, difficile de faire mieux) et d'un Destination Finale 2 très sympathique (quelle scène d'introduction, bon dieu...). A nouveau, il nous livre une série B de très bonne facture. Inutile de chercher un scénario élaboré, tout est dans le titre. Reste à trouver un prétexte pour remplir un avion de serpents. Un ado en vacances à Hawaï est témoin d'un meurtre? Pas de problème, Samuel Jackson veille et se propose de l'escorter pour son retour en avion vers Los Angeles, où l'attend un procès qui fera tomber un gros caïd. Mais ce dernier n'a pas dit son dernier mot et décide d'introduire illégalement des serpents venimeux dans la soute, tous bien excités par des phéromones particulières. Inutile de préciser que l'avion contient de nombreux passagers, autant de victimes potentielles pour notre plus grand plaisir sadique. On rentre donc très vite dans le vif du sujet, la réalisation est assez nerveuse et les serpents se comptent par dizaines. Pour ne rien gâcher, on a droit à quasiment toutes les espèces dangereuses, et dans un moment de pure folie, il y a même un énorme anaconda qui pointe le bout de son nez!!

Des serpents dans l'avion tournage 1

Le dresseur de serpents Jules Sylvester et le réalisateur s'amusent un peu avec la grosse bêbête.

Alors, oui, c'est gros comme une maison, on se demande bien comment ils ont pu embarquer un bestiau pareil à l'insu de tout le monde, mais franchement, c'est trop bon!! Surtout lorsque le ronchon de service balance dans sa gueule une saloperie de chihuahua absolument insupportable depuis le début du film, afin de détourner son attention. Pas de bol pour lui, le chien fait simplement office d'amuse-gueule, l'anaconda a encore faim et il sera le prochain a être digéré!

Des serpents dans l'avion tournage 2

"Euh, vous êtes sûrs que c'est pas dangereux, votre truc, là?"

Autre grande satisfaction, les serpents numériques tiennent la route, et même si ce n'est pas encore parfait, je me réjouis du grand nombre d'interactions avec les protagonistes de chair et de sang, souvent limitées au strict minimun dans d'autres films du même genre. Ici, on fait même dans l'excès et le nombre de morsures est assez impressionnant. Je terminerais sur une dernière bonne note concernant l'humour, pas trop envahissant pour que les serpents gardent leur faculté à effrayer, malgré des premières attaques un peu limites . Reste la grosse déconnade finale, lors d'un atterrissage amateur tout en douceur mais Samuel Jackson est suffisamment balèze pour que la scène ne tourne pas au vinaigre.

Verdict: 8/10 Je pensais mettre 7/10 et puis je repense à une inoubliable séance de cinéma, avec 3 filles dans mon groupe, dont une qui n'aime pas du tout les serpents!!

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BONUS: LES DRAGONS DE KOMODO!!!


Komodo (Michael Lantieri - 1999)


Komodo jaquette

Michael Lantieri se lance donc dans la réalisation. Pour ceux qui ne le connaissent pas, le bonhomme a une filmographie hallucinante en tant que superviseur des effets spéciaux (Fright Night, Qui veut la peau de Roger Rabbit?, Jurassic Park, Minority Report et j'en oublie une pelletée!). L'histoire: Patrick et ses parents décident de passer leur vacances sur une île au large de l'Australie. Mais les parents du jeune garçon disparaissent dans d'horribles circonstances. Le trauma est trop fort et son cerveau occulte totalement ce qui s'est vraiment passé. Seuls les cauchemars restent... Sa psychologue a la brillante idée de le renvoyer sur l'île pour vaincre ses peurs. Et la tâche ne sera pas facile car l'île est infestée de dragons du Komodo!

Komodo snap

Tout d'abord, mettons le doigt sur la perf': aucun animal vivant n'a été utilisé, ce sont tous des faux! Lantieri connaît son boulot et le résultat à l'écran est magnifique. La partie digitale est supervisée par le Tippett Studio, c'est du solide également. Et là, on se dit qu'on a peut-être déniché une excellente série B. Seulement voilà, visiblement les producteurs voulaient absolument accoucher d'un PG-13, et l'ensemble du film fait très Disney (je soupçonne qu'ils doivent se cacher quelque part dans le générique ). Je ne me souviens pas avoir vu une seule goutte de sang, les rares morts surviennent toujours hors-champs et l'adolescent traumatisé se transforme en chasseur de dragons intraitable! Vraiment dommage que cette série B glisse tout doucement vers le F(amilial).

Verdict: 6/10

L'île des Komodos Géants (The Curse of the Komodo - Jim Wynorski - 2004)


Curse of the Komodo jaquette

L'ombre de Jurassic Park plane également sur celui-ci. Une île déserte, des expériences qui deviennent incontrôlables et des passages entiers pompés sur le film de Spielberg. Ca débute de nuit, un commando de l'armée, avec manifestement de mauvaises intentions, est débarqué sur la fameuse île et se font démastiquer dans les grandes largeurs! La langue du Komodo est suffisamment grande pour entraîner une première victime et la seconde se fait carrément écraser! Première constatation: ils ont l'air un peu plus gros que la normale!! Et là, je commence à avoir très peur concernant les images de synthèse, le budget devant être largement inférieur aux Jurassic Park. Confirmé lorsque le professeur responsable de tout cela revient sur l'île, dans sa maison entourée de barrières électriques et qu'un des gardes lui indique qu'ils ne sortent que la nuit. Tant mieux, ca cachera les défauts. Mais à ma grande surprise, le lendemain matin, l'affirmation du garde s'avère totalement fausse, car un immense Komodo taille dinosaure surgit après qu'une des 2 bimbos siliconées du casting se soit baignée près d'une cascade. Et je suis tout étonné de constater que les effets tiennent la route!! Ils sont même d'un bon niveau, lorsque le Komodo, tel le T-Rex, entreprend de courser une jeep.

Curse of the Komodo snap1

Et le bougre a plus de souffle que son homologue à deux pattes! Certes, ce n'est pas toujours parfait, mais les plans moins réussis font (in?)volontairement penser aux effets spéciaux précurseurs du grand Ray Harryhausen.

Curse of the Komodo snap2

Malheureusement, et c'est bien dommage, c'est le seul point positif du film. Wynorski n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler un génie et ce film ne se démarque pas de ses nombreuses réalisations fauchées: acteurs en roue libre (et ils sont surement mauvais à la base), scénario calamiteux (tout ceux qui se font toucher par le Komodo deviennent des zombies... Hum...), incohérences (l'hélicoptère qui servira à s'enfuir était en panne au début du film et est mystérieusement réparé dans le dernier quart d'heure) et une fin à mourir de rire, avec un professeur mordu par un zombie, et qui, se sachant condamné, se sacrifie pour sauver sa fille et la femme qu'il aime en se faisant gober avec une bombe à retardement. Boum! Moi qui suis pourtant très sensible à la notion de sacrifice, j'étais ici écroulé par terre tellement c'était ridicule. Enfin, ca m'a au moins arraché une larme... de rire!

Verdict: 4/10

Voilà qui clôture ce passionnant (hé, ho, c'est mon blog, d'abord!) dossier sur nos vieux amis à écailles.A nouveau, n'hésitez pas à compléter la liste via les commentaires. Comme je l'ai dit en guise d'introduction de la partie consacrée aux serpents, il doit en manquer un bon paquet. Quand je vois le grand écart 1973-1996, je ne serais pas étonné de n'en avoir cité que la moitié.

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