mardi 6 décembre 2011

Transformers Trilogy

Transformers jaquette

Dès l'annonce du feu vert de la production, c'était déjà difficile pour moi de dire exactement ce que je ressentais. D'un côté, c'était plutôt "Ouais, super, les Transformers en live, dis donc!". Moi qui connaît par coeur tous les noms de ces charmants robots qui trônent chez moi sur une longue étagère... Et puis de l'autre, "Bouah, ca va être naze de toutes façons...". En puis, bon, Michael Bay qui réalise, on aurait pu mieux tomber. Non pas que je dénigre le bonhomme, The Rock est un des meilleurs films d'action de tous les temps et puis son travail de producteur sur les remakes de Massacre à la tronçonneuse me font dire que le bougre ne mérite pas d'être descendu en flèche par certains détracteurs. Néanmoins, sur un truc aussi maousse que les Transformers, j'aurait préféré un réalisateur qui me mette plus en confiance. Résultat, je n'attendais pas le film la bave aux lèvres, loin de là... Comme d'habitude, j'ai zappé tout ce qui était possible de zapper en attendant: pas de bande annonce, aucune news, rien de rien. Je ne voulais rien savoir! J'ai juste entraperçu sans le faire exprès une photo de Bumblebee et d'Optimus Prime et that's all. Je suis donc rentré dans la salle vierge de toute influence, excepté tout ce qui concerne mes vieilles connaissances des jouets Takara et Hasbro, du dessin-animé et des comics Marvel. Un solide background néanmoins. Le film commence sur les chapeaux de roues, une monstrueuse scène de présentation de ce qu'est un Transformer. Un hélicoptère de combat non identifié s'approche d'une base militaire. L'armée le force à se poser sur la piste d'atterrisage et en un clin d'oeil, on sait: le pilote est un hologramme, et les malheureux soldats d'assister à la transformation du Decepticon Blackout.

Blackout

Total inconnu en ce qui me concerne, il a probablement été créé pour les besoins du film, mais d'emblée, ce Decepticon séduit. Surtout dans la manière de tout atomiser, une véritable machine de destruction massive. L'introduction passée, on souffle un peu pour reprendre ses esprits et se concentrer sur un ado lambda. Comme les clichés s'enfilent les uns après les autres, ca permet de revenir à tête reposée sur la première séquence tout en suivant les pérégrinations de l'équivalent du Spike du dessin animé. Première constatation à froid: la transformation était assez naze et malheureusement les futures transformations donneront toutes le même effet: on a vraiment l'impression qu'il y a deux images: le véhicule et le robot. Entre les deux, on fait une espèce de morphing où des bouts de carrosseries apparaissent ou disparaissent comme par magie. On voit clairement que le robot a été désigné en faisant croire qu'il sait se transformer mais on se demande bien comment il fait pour arriver à un tel résultat. Oh attention, certains détails sont bien fait, ca coulisse, ca bouge, ca fait le bruit traditionnel, mais on a plus une impression de n'importe quoi qui se dégage. Moi qui espérait des images de synthèse où les mécanismes de transformation seraient très réalistes, je reste sur ma faim. Evidemment, on pourra dire que le dessin animé ne donnait pas mieux, et je croyais vraiment que les ordinateurs actuels feraient la différence et bien non. Soit ca va trop vite et j'aimerais bien voir toutes ces transformations au ralenti, soit les programmeurs se sont facilités la vie en se contentant de lier des états intermédiaires au mépris du respect des volumes. Cela dit, il faut bien l'avouer, je chicane sur un détail, et ca ne parasite pas vraiment le film. Seule une petite touche de déception pointe. Mais j'en reviens à notre cher ado, à la recherche de sa voiture avec son daddy, afin de séduire une fille de sa classe. Les scénaristes en ont profité pour glisser quelques clins d'oeil, lorsque le vendeur (hilarant Bernie Mac!) lui propose une vieille coccinelle toute pourrie à la place d'un coupé sport Camaro assez ancien mais qui a tout même fière allure et dont l'apparence cache en fait le Transformer Bumblebee (pour ceux qui ne le savent pas, c'est une coccinelle jaune dans le dessin animé). Ce dernier fera même un upgrade par la suite, améliorant son apparence par le modèle dernier cri. C'est ainsi que le jeune Sam Witwicky découvrira que nous ne sommes pas seuls dans l'univers. Et qu'il n'y a pas que de gentils Transformers... Le Decepticon Barricade (encore un nouveau venu, une voiture de police Ford Mustang. Bonjour la confusion, car à la base, la voiture de police, c'est l'Autobot Prowl) fera tout pour coincer Sam, visiblement en possession d'un objet très important.

Bumblebee & Barricade

Dès lors, les renfort Autobots arrivent: le leader Optimus Prime, bien entendu mais aussi Jazz (qui n'est plus une Porshe), Ironhide (qui conserve sa bouillante personnalité mais troque son apparence de camionnette en puissant 4*4) et Ratchet (toujours le médic de la bande, mais curieusement son ambulance est remplacée par un camion des pompiers... C'est kif-kif mais on pourrait confondre avec un autre Autobot, Inferno. D'autant plus que Ratchet est à la base un pacifique incapable de se battre. Et qu'ici, il se débrouille plutôt pas mal au corps-à-corps). Et du côté des Decepticons, Megatron, cryogénisé par les humains, fera son apparition un peu plus tard, dans un plan rappelant fort une illustration des nouveaux comics Dreamwave. Dès son réveil, il rameutera les troupes, son âme damnée Starscream (toujours en jet de combat), Brawl (toujours en tank), le fameux Blackout et Bonecrusher (toujours un véhicule de construction). Citons également un éventuel Scorponok mais avec beaucoup de réserve, ce dernier ne se transformant jamais en robot. Et Soundwave dans tout ça? Merde, c'est mon préféré et il n'est même pas là...

Soundwave Comic

Et pourquoi je vous parle de tous ces noms barbares que 99% des gens ne connaissent même pas? Je vous le demande... Tout simplement pour mettre en valeur un point très positif: Michael Bay et toute son équipe sont parvenus à moderniser le mythe et rien que pour ça, on peut dire que le film est une réussite. Soundwave n'avait pas vraiment pas sa place pour 2 raisons: la première c'est qu'il s'agit d'un lecteur de cassettes. Qui utilise encore des cassettes aujourd'hui? La seconde, c'est qu'à la base, les Transformers sont des jouets et que la transposition en dessin-animé ne s'embarrasse pas des détails. En effet, Soundwave est un robot gigantesque de plusieurs mètres de hauteur mais rapetisse comme par magie à la taille d'un lecteur de cassette humain. Avouez que ca ne passerait pas une seule seconde à l'écran. Ils ont donc remplacé intelligemment Soundwave par Frenzy, qui a la base était une de ces cassettes mais qui avait la taille d'un humain. C'est donc l'espion idéal. Pareil pour Megatron, viré le Walter PPK. A la place, un rutilant jet de combat au design extra-terrestre. Bref, ces robots font vrais, particulièrement lorsqu'ils se tapent sur la gueule en plein centre-ville. Les trentes dernières minutes sont assez bluffantes et on en a pour son argent! Mais c'est le film de l'année, alors? Non, quand même pas... Reste les habituels défauts des oeuvres de Bay: un humour qui ne fait pas mouche à tous les coups (John Turturro déballe tout l'arsenal mais ca ne suffit pas à compenser les fintes qui ne feront rire que les ados... Et en même temps le film leur est plutôt destiné, donc je ferme ma gueule de vieux con...), et surtout aucune rigueur dans la narration. Des personnages disparaissent de l'action sans crier gare, réapparaissent cinq minutes plus tard... Bref, dès qu'il y a trop de personnages, Bay a du mal à gérer son film. Bon, on comprend tout de même, notre cerveau comble les trous, mais c'est dommage que l'action ne soit pas plus limpide. Pour enchaîner les plans rapides, le réalisateur n'a de leçons a recevoir de personne mais pour les agencer afin de respecter une narration rigoureuse, c'est une autre histoire... Cela dit, il s'est tout de même amélioré et il parvient à faire durer certains plans, ce qui n'est déjà pas si mal en soi... On dira que le film est un galop d'essai, fort bien réussi d'ailleurs, mais on attend la vraie course dans une éventuelle suite... Et s'il veut réaliser une véritable scène d'anthologie, il n'a qu'à appeler Devastator en renfort, il se fera un plaisir de tout démolir...

Devastator Comic

Verdict: 8/10

Transformers 2 - Affiche

Après un premier film très (voire très très) sympathique de Mr Bay, j'espérais simplement que la suite soit plus ou moins le même film mais en bigger and louder. J'étais même légérement impatient de voir le résultat, sachant que Devastator serait bel et bien de la partie, et que même Soundwave ferait une apparition. Et c'est effectivement bigger and louder, comme on pouvait s'y attendre. Par contre, je n'avais pas compris directement qu'en espérant un deuxième épisode encore plus spectaculaire, le fragile équilibre entre personnages et action, déjà miraculeusement maintenu dans le premier, allait s'écrouler petit à petit. Ca commence déjà en demi teinte, avec une première intervention des Autobots face à un Decepticon dont l'apparence se résume plus ou moins à deux grosses roues. Il y a beaucoup de tôles froissées, de vitres brisées, mais au final on ne sait plus trop qui tape sur qui. Reste la découverte de Sideswipe, l'Autobot qui dégomme avec classe...

Transformers 2 - Sideswiipe

Heureusement, cela s'arrangera par la suite, et les combats seront bien plus lisibles que dans le premier opus. Passé l'introduction, on met les choses au point une bonne fois pour toutes: l'humour n'était déjà pas très fin avant (et malgré tout, c'était vraiment drôle), mais là, ca en devient tellement lourd que ce n'est même plus drôle, c'est carrément pénible. Mention spéciale aux jumeaux Transformers, absolument in-sup-por-ta-bles. J'en viendrais presque à ériger une statue en l'honneur de Jar Jar Binks, comparé à ces deux branleurs, qui sont peut-être les Transformers qu'on voit le plus dans le film, ou en tout cas ceux qui ont le plus de dialogues. Enfin, plutôt un ensemble de mots qui ressemblent à une phrase, le mot "dialogue" est peut-être un peu exagéré. Bref, de quoi plomber le film à eux tout seuls. Je reviens dans cinq minutes, histoire de me défouler sur quelque chose. [5 minutes plus tard]. Ah, la vache, ca fait du bien. Où en étais-je? Ah oui, les jumeaux... Hmmm, excusez-moi...

Transformers 2 - Megan Fox

[re-5 minutes plus tard, le temps de regarder une petite photo de Megan Fox]...

Bon, je crois que je vais acheter les jouets de ces 2 mécréants pour les écraser contre un mur, sinon je suis bon pour une psychanalyse... Déjà que... Enfin bon, tout ça pour dire que j'ai beaucoup ri... jaune! Les parents du héros n'arrangent pas beaucoup les choses, bref, il ne faudra compter que sur John Turturro pour sauver les meubles... Dommage qu'il y ait la phrase de trop (J'y reviendrais après...). Et si je veux que ma critique ne soit pas aussi bordélique que le film, il faut que je me ressaisisse, là... Reprenons depuis le début: les Decepticons réussissent à libérer Megatron, grâce à une organisation sans faille; logique, le chef d'orchestre n'est autre que Soundwave. Je tire mon chapeau à celui qui a eu l'idée d'en faire un satellite de communication! Ca réprésente on ne peut mieux le personnage: calme, toujours occupé à collecter des informations et à les transmettre à qui de droit. Pas un guerrier ni un leader, mais un rouage essentiel dans l'organisation des troupes. Par-fait! On fait ensuite connaissance avec The Fallen, un Decepticon très puissant qui a probablement été créé pour les besoins du film, car je n'en avais jamais entendu parlé auparavant. Le but de ce méchant ultime (qui malheureusement relègue au second plan un Megatron bien fade): puiser toute l'énergie du soleil. Un challenge de taille pour nos héros, qui seront aidés par un ancien Decepticon passé dans le camp des Autobots: Jetfire. Voilà un autre point positif, le scénario continue de faire des clins d'oeil aux fans de la première heure, Jetfire étant bel et bien un déserteur afin de mieux servir la justice.

Transformers 2 - Jetfire

Son apparence s'est améliorée, car d'un avion de la série Macross, on passe à un magnifique SR-71 Blackbird, rien de moins que mon avion préféré. Jetfire envoie tout le monde en Egypte, là où se trouve caché dans une pyramide l'appareil convoité par le Fallen, un absorbeur d'énergie. Et là, une grosse déception se profile à l'horizon. On apercoit enfin à l'écran des gros engins de construction. YES, Devastator va enfin pointer le bout de son nez... Triste désillusion, car jamais le scénario n'utilisera ce Transformers hors norme à sa juste valeur. Déjà, le principal effet de surprise passe complétement à la trappe: Devastator est à la base composé de six robots différents, et je trouve qu'il aurait été plus judicieux de les voir d'abord affronter les Autobots séparément, et seulement ensuite se combiner pour tout dégommer. Dans le film, on ne se pose pas trop la question, je ne sais pas si c'est par fainéantise ou pas, mais on passe directement à l'assemblage. Plic-ploc-youpie, on a l'impression de voir un robot qui ne sait se composer qu'à partir de véhicules, c'est un peu naze. D'autant plus qu'il en est réduit à marcher à quatre pattes, comme un vulgaire animal. Autant l'idée de Soundwave vaut de l'or, autant Devastator, ils auraient mieux fait de tout jeter à la poubelle, et de refaire un brainstorming. Au lieu de ça, on a même droit en gros plan à ses coucougnettes et je crois que c'était très facile de lire sur mon visage à ce moment-là : "Ils n'ont pas osé faire ça ?!? Si, ah si, ils ont osé..."

Transformers 2 - Devastator

Je n'ai pas trouvé d'image du "scrotum de Devastator"... Va crâmer en enfer, Bay!!! :-)

Et si la bataille qui va suivre relève de l'inédit, avec ces dizaines de grands robots qui se tapent sur la gueule, il faut bien avouer que ça manque cruellement d'émotion. Les Decepticons se ressemblent un peu tous, pratiquement tous les robots ont laissé leur âme au vestiaire. Optimus Prime est écarté de l'intrigue pendant un long moment, Bumblebee qui était si attachant pour un être de synthèse dans le premier film, en est réduit à jouer les chiens-chiens de service (la belle amitié entre deux êtres différents qui le liait à un être humain est bien loin). Et je dois dire que la bataille finale perd beaucoup en intensité en se déroulant dans un quasi désert. C'était justement la confrontation de ces gigantesques robots avec un monde urbain (une autoroute, des buildings, des passants, des voitures) qui crédibilisait leur existence. Au lieu de cela, on a droit à une forêt et au désert, ce qui donne plutôt l'impression d'assister à une démonstration d'images de synthèse qu'à un véritable affrontement. Evidemment, Bay ne pouvait refaire ce qui a déjà été fait dans le un, mais ce n'est pas en faisant autre chose que c'est forcément mieux. Et je vais m'arrêter ici à énumérer les aspects positifs et négatifs ou encore parler des effets spéciaux assez ébourriffants, au jeu des comédiens en roue libre, ou d'une réalisation conforme à ce qu'on attend de Michael Bay, car l'exercice est vain. C'est un film pop corn qui nous en donne pour notre argent. Mais si le premier film m'avait étonné dans son respect de l'oeuvre originale tout en le modernisant, ici, ca ne fonctionne plus aussi bien, malheureusement... Le film est vraiment trop bordélique dans tous les sens du terme, et les bons passages alternent sans arrêt avec des scènes d'une médiocrité qui me laissent pantois. Comment peut-on mettre autant de personnages aussi crétins dans un seul film? S'il y a un troisième épisode, j'irais sans doute le voir, mais en ayant plus à l'esprit que le foutage de gueule n'est pas loin... Ou que je deviens vraiment trop vieux pour ces conneries... :-)


Verdict: 4/10



C'était presque avec les pieds de plomb que je me rendais dans la salle où Transformers 3 était projeté. Oh, pas que je pensais m'ennuyer, mais après la déroute d'un sinistre deuxième épisode (les grelots de Devastator sont encore en travers de ma gorge), j'avais un peu peur que le carnage continue. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça commence très très mal. Pas vraiment un soucis avec mes chers Transformers, qu'on ne voit pas trop au début, mais plutôt avec les humains. J'ai rarement vu une brochette de personnages aussi pénibles en si peu de temps. Ce n'était pas des modèles de prestance dans les épisodes précédents, mais ici ils ont tous décidé de descendre bien bien profond. Shia LaBeouf est tout simplement énervant à force de grimacer à la moindre contrariété, ses parents sont à baffer l'un comme l'autre, et la remplaçante de Megan Fox (Rosie Huntington-Whiteley) se permet le luxe d'être encore plus transparente que l'autre! A tel point que je ne vais jamais la citer par son nom, mais plutôt par "la remplaçante de Megan Fox" tout au long de cet article (en fait, je ne vais même plus en parler du tout, c'est encore plus simple). Tout ça pour une petite brouille entre le réalisateur et la belle brune... Bay pensait avoir trouvé une remplaçante de choc, il s'est fourré le doigt dans l'oeil jusqu'à ses chaussettes. Néanmoins, il y a plus de guest stars pour compenser tout de même. Si John Malkovich passe de drôle à irritant au fur et à mesure du film, j'avoue que les habitués des frères Coen, à savoir Frances McDormand et John Turturro, toujours fidèle au poste, m'ont fait sourire plus d'une fois. Tout ce petit monde va être embarqué dans une nouvelle tentative des Decepticons de prendre le contrôle de la Terre. Comme l'indique le second titre "La face cachée de la lune", tout débute sur notre satellite naturel, où Optimus Prime va trouver l'épave d'un vaisseau et réactiver son prédécesseur Sentinel Prime, ancien chef des Autobots, donc aussi balèze que lui. 


Et là, le film va enfin démarrer. La première partie du film était vraiment pénible et à l'entracte, on s'était tous regardé "Mon dieu, que c'est chiant...". Mais après la pause, ça y est, c'est enfin parti. Car Sentinel Prime n'est pas le gentil qu'on croyait, il avait pactisé avec Megatron bien avant d'être réactivé. Et le traître avait promis d'activer un portail pour faire venir des troupes par milliers! Michael Bay, lui, avait promis de l'action non-stop, et il va tenir parole, car pendant 1h30, ça n'arrête jamais. C'est bien sûr parfois un peu bordélique, et j'ai l'impression qu'il manque un paquet de scènes de transition. La fameuse invasion Decepticons est complétement bâclée, car on voit les robots sortir du portail, et puis paf, il manque une bobine, car la seconde d'après, la Terre est déjà sous le contrôle des méchants robots. Mais je pardonne, car à côté, il y a des séquences monstrueuses comme la scène où tout le monde se retrouve dans un building qui balance dangereusement d'un côté à l'autre. Le genre de scène où on se dit "Tiens, ça aurait pu être filmé par Spielberg, un truc comme ça!". Et si le cadre des combats m'avaient profondément déçu dans le deuxième (en pleine nature, pas vraiment beaucoup de casse), le gros de l'action du troisième se déroule à nouveau en milieu urbain, et la ville entière va être démolie de fond en comble! Et celui qui va pleinement y participer est une bonne surprise également: le Decepticon Shockwave.


Ca tombe à pic, ça a toujours été un de mes préférés. S'il a des rôles différents suivant le comics ou le dessin-animé (dans le premier, il remplace Megatron comme chef des Decepticons, et dans le second, c'est le cerbère de la planète Cybertron), on le retrouve plus dans le rôle de démolisseur en chef, avec sa vrille métallique (le seul effet spécial un peu too much). Ca faisait très plaisir de le voir arpenter les rues totalement ravagées, telle une sentinelle à la recherche de sa proie. Autre bonne madeleine de proust, mon chéri Soundwave, qui de satellite dans le 2 se transforme désormais en voiture, mais garde ce côté manipulateur et véritable second de Megatron. Son espion attitré Lazerbeak est aussi de la partie, ce qui ne gâte rien. Mais la plus grande surprise du film reste Patrick Dempsey. Bon, c'est vrai que je n'ai jamais vu un seul épisode de Grey's Anatomy, mais la célébrité du docteur Mamour avait un peu carbonisé cet acteur sans même le connaître. Grave erreur, que je reconnais bien volontiers, car il est épatant (toute proportion gardée, hein, ça reste un Tranformers, pas un film oscarisable) dans le rôle du mec gentil et beau tout plein en apparence, mais qui est en fait une raclure finie. Du coup, pour toutes ces qualités, me voilà bien embêté pour ma videodvdbluthèque, car Transformers 3 a bien rattrapé les erreurs du précédent, mais c'est toujours ennuyeux de passer du premier au troisième sur les étagères... :-)

Verdict: 7/10


Soundwave

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