Oui, bon, OK, Lamberto Bava n'est pas exactement ce qu'on pourrait appeler un maître de l'horreur italien, il y a quelques-uns de ses compatriotes qui le dépassent allégrement (c'est cool, ca me fait des idées pour de prochains dossiers...). Mais voilà, j'avais envie de commencer avec lui, il m'est très sympathique et puis je ne l'ai jamais rencontré mais en regardant ou en lisant des interviews du bonhomme, il me donne le sentiment d'être quelqu'un de très disponible, pétri de gentillesse et surtout profondément respectueux de l'oeuvre de son père, Mario Bava. Et même s'il ne se montre pas aussi inventif, sa carrière est tout à fait honorable (en tenant compte du déclin du cinéma d'horreur italien fin des années 80). Il n'enquille pas les chefs d'oeuvre, loin de là, mais il reste fidèle au genre et ne se montre pas trop maladroit à certaines occasions. Le dénigrer uniquement parce qu'il fait moins bien que son père me semble un peu facile, et c'est avec curiosité que je continuerais à tenter de compléter sa filmographie. Je n'ai évidemment pas vu tous ses films (croyez bien que je ne demanderais pas mieux, malheureusement, pour certains titres, ca relève carrément de l'exploit ou bien alors il faut avoir une veine de...), mais voici donc un petit aperçu de ses plus connus:
La Maison de la Terreur (La Casa con la scala nel buio) - 1983
Suggéré par le scénariste Dardano Sacchetti, Lamberto Bava débute réellement sa carrière cinématographique avec ce film. Son deuxième, en fait, le premier étant relativement passé inaperçu. Il signe ici un giallo très soigné et efficace (pour les gens normaux qui se sont perdus sur mon blog, il s'agit d'un thriller aux morts très graphiques, dont les victimes sont souvent des femmes. L'intrigue est généralement soignée, et la plupart du temps, bien malin qui arrivera à deviner derrière quel personnage du film se cache le tueur. Giallo signifie jaune, la couleur des romans de gare dont ils sont généralement inspirés). Bruno est un compositeur de musique de films et il travaille en ce moment sur le film d'horreur d'une réalisatrice. Pour l'aider dans son travail, cette dernière lui loue une grande villa, où la solitude est censée l'aider à composer LE thème horrifique. La première nuit, il tombe sur Katia, la mystérieuse mais ravissante voisine. Il n'a pas vraiment le temps de la connaître que celle-ci disparaît. Seul le spectateur la verra mourir dans d'horribles souffrances, perpétrées par un tueur inconnu. Le lendemain, même scénario, une amie de Katia vient à sa recherche et disparaît à son tour. Bruno devient de plus en plus convaincu que cette maison abrite un terrible secret, et la paranoïa le gagne rapidement, au grand dam de sa petite amie, qui revient justement de Naples...
Je m'étais dit en louant ce film qu'il devait sûrement être intéressant, si Neo Publishing a décidé de l'ajouter à son catalogue. Et de fait, le film est une petite réussite. Rien d'original cependant, tous les codes du giallo sont respectés à la lettre, mais avec un certain talent. La mise en scène est très soignée, et malgré de nombreuses scènes de nuit, rien ne vient gâcher le plaisir des yeux. Les effets gore sont relativement rares, mais très réussis. La scène où la malheureuse jeune fille se fait empaler la main avec un couteau avant d'être asphyxiée par un sac en plastique est particulièrement violente et criante de réalisme! Le scénario tient la route, et comme d'habitude, trouvez le trauma et vous trouvez le tueur. On pourra simplement regretter le jeu de l'acteur principal, un peu lymphatique sur les bords. Heureusement, les dames compensent largement, tout le paradoxe d'un genre machiste par excellence! A noter la présence de Michele Soavi qui fera plaisir aux fans du réalisateur, et qui retrouvera Bava dans d'autres films plus tard. Et puis, impossible de ne pas mentionner la musique des frères De Angelis, très bien foutue une fois de plus (et bien utilisée dans la mise en scène, car le personnage principal étant un compositeur, la musique qu'il joue sur son synthétiseur se superpose intelligemment aux scènes de suspense se déroulant ailleurs au même moment). D'autant plus savoureux que, distraction de ma part, j'avais loupé leurs noms au générique du début et au fur et à mesure que le film avançait, je me disais tout le temps: "Mince, c'est de la musique brevetée par les De Angelis, ma parole!"... Et je ne me trompais pas, quelle oreille! ;-)
Apocalypse dans l'ocean rouge (Shark rosso nell'oceano) - 1984
Hé cool, un Shark Movies, on continue sur la bonne voie, dites donc!! Mouais, bof pas terrible, celui-là, hein... De plus amples détails vous attendent dans le dossier consacré aux requins du cinéma. Pas grand chose à ajouter, sinon que Lamberto s'est contenté de faire ce que les producteurs attendaient de lui. Il signe donc le film sous le nom de John Old Jr, en adaptant le pseudonyme de son père...
Démons (Dèmoni) - 1985
Sur une histoire de Dardano Sacchetti, remaniée par Dario Argento, ici producteur, Lamberto Bava signe ici son meilleur film. Invités à la première d'un film d'horreur par un mystérieux personnage, de pauvres bougres vont bientôt servir de repas à une bande de démons se réincarnant dans d'innocentes victimes, grâce à un masque maléfique. Dès l'apparition du premier monstre, les portes du cinéma sont remplacées par des murs, et le huis-clos peut commencer. Ce dernier est d'ailleurs assez suffocant, et m'avait bien stressé lors de la première vision il y a une quinzaine d'années. Dommage que la tension baisse de temps en temps, principalement à cause d'un scénario convenant mieux à un moyen métrage. Pour le tirer vers le long, il a fallu rajouter des personnages à l'extérieur du cinéma, qui ne servent à rien et qui non seulement ralentissent le film mais brisent un peu le huis-clos qui fonctionnait si bien avant. Mais rien de bien grave au final, car le reste ne souffre d'aucun défaut majeur. Il faut surtout souligner les effets spéciaux signés Sergio Stivaletti, qui sont assez répugnants et très réussis. Son démon sortant du dos d'une jeune femme fait partie de mes scènes anthologiques...
Les transformations d'êtres humains en démons sont généreuses en matière dégoulinante, et le fait que les êtres humains mordus ou griffés par un démon en deviennent un à leur tour, à la manière d'un zombie, plonge la fin dans un délire apocalyptique inattendu. Bien entendu, le budget n'était pas suffisant pour aller jusqu'à la fin du monde, mais la dernière scène est lourde de sombres perspectives. A noter que Dario fait des économies en incluant au casting sa fille Fiore, demi-soeur d'Asia ainsi que son complice Michele Soavi, futur réalisateur de La Chiesa, Bloody Bird et de Dellamorte Dellamore, et qui interpréte ici le mystérieux homme en noir responsable de tout ce chaos. La famille, n'est-ce pas le plus important en Italie?
Verdict: 8/10
Démons 2 (Demoni 2) - 1986
La fin du premier épisode laissait supposer une suite où de rares survivants luttaient contre des démons revenus de l'autre monde afin de conquérir la Terre. Oui, mais voilà, c'est très coûteux, tout cela... Un petit huis-clos, c'est quand même plus économique. Alors, on ne s'embarrasse pas trop à faire une vraie suite, vite, vite un nouvel opus pour profiter du succès du premier! Et puis, juste pour dire "Mais non, regardez, c'est un autre film!", on fait sortir les démons non plus via un écran de cinéma, mais bien par la petite lucarne... Futé, n'est-ce pas? Mais bon, je dois dire que je ne vais pas faire la fine bouche, donnez moi des démons bien dégueux, ca suffit à mon bonheur. Surtout qu'on ne change pas une équipe qui gagne: Bava junior toujours derrière la caméra et devant, Bobby Rhodes qui interprète un autre personnage, vu que le sien mourrait dans le film précédent. On remplace Fiore Argento par Asia et papa Dario s'occupe à nouveau du tiroir-caisse. Sans oublier les talents de Sergio Stivaletti, sans qui Démons n'aurait pas le même cachet.
Je trouve qu'ils ont de la gueule, ces démons...
Hélas, si le début ressemble beaucoup au premier, excepté que l'action se déroule désormais dans un building à appartements, ca part plutôt en eau de boudin sur la fin. Une jeune fille organise une party dans son petit chez soi, et suite à l'invitation malencontreuse de son ex-petit ami, elle s'enferme dans sa chambre et regarde un film d'horreur qui passe à la télé en ce moment même (Je suis sûr et certain que n'importe quelle jeune femme normalement constituée regarderait un film d'horreur suite à un chagrin d'amour mais soit, passons...). Et voilà qu'un démon du film sort du petit poste et la transforme illico presto en démonne, qui ne manquera pas à son tour de contaminer les invités et le reste du building. Dont un petit gosse tout gentil, ca fait toujours plaisir... Et c'est là que le film dérape, en se transformant en duel à mort entre une jeune femme et un ridicule démon sorti du corps du gosse. Là d'un coup, on se croirait dans le Muppet Show... Attention, c'est génial, le Muppet Show (Mana-mana!!), mais quand on regarde un film s'intitulant Démons 2, on s'attend tout de même à autre chose et le suspense retombe d'un coup, là! Vraiment dommage, car s'il n'y avait pas eu ce couac inexplicable, on aurait pu avoir une suite plus qu'honorable.
A noter qu'à l'étranger existent d'autres films signés Lamberto Bava traduits Demons III et Demons 5, mais ces titres me semblent purement commerciaux, les originaux étant fort différents. J'espère les voir un jour...
Verdict: 6/10
Midnight Killer (Morirai a mezzanotte) - 1986
Un tout petit giallo pour Lamberto Bava... Ce qui explique peut-être le pseudo de John Old Jr à la réalisation... La jaquette française est d'ailleurs assez marrante, avec un fier "Lamberto Bava présente..." et puis "Un film de John Old Jr". Un rien mégalo, là... ou roublard s'il s'agit d'une idée des distributeurs, en sortant la cassette après le succès de Démons, peut-être... Quoi qu'il en soit, rien de vraiment honteux ici, même si la réalisation est un rien pépère. Avec toujours Dardano Sacchetti au scénario, le film raconte les mésaventures de Zorba le Grec... Mais non, voyons! D'un tueur en série, c'était pourtant évident! Et qu'est-ce qu'il fait, ce fameux serial killer? Il tue des femmes, pardi! Et qui va l'en empêcher? L'inspecteur de police... Ah non, désolé, il s'avère que le monsieur n'est même pas foutu de retrouver sa pipe... Alors on mise plutôt sur la psy de la police et sur ses élèves, qui seront petit à petit dans la ligne de mire de l'assassin. Et à nouveau, c'est un trauma du passé qui révélera son identité.
La plupart des scènes de suspense sont relativement tendues (plus que dans un slasher de base), jouant surtout sur la sale trogne du tueur et sur son aura mystérieuse. En effet, ce dernier avait déjà sévi par le passé, et était surnommé le Tueur de Minuit. Déclaré mort dans un incendie, on laisse planer le doute durant tout le film sur sa disparition dans les flammes. La révélation finale tombera malheureusement comme un cheveu dans la soupe. C'est d'autant plus comique, car 5 minutes avant la fin, un des étudiants exposera sa théorie sur l'identité du tueur, tellement conne que je souriais en moi-même. Et puis paf, il avait tout bon ce crétin! Mais voilà, à l'écran, ca n'est pas crédible pour un sou. Dommage, car ce petit film était tout à fait fréquentable...
Verdict: 5/10
Outretombe (Una notte al cimitero) - TV - 1987
D'après imdb.com, nous avons ici affaire à un téléfilm. Ce qui ne me surprend guère pour les deux raisons habituelles: très peu de gore et surtout, mon dieu que c'est cheap! L'histoire en soi n'est guère originale: cinq adolescents prennent la fuite après avoir volé quelques broutilles dans un petit magasin. Pris de panique lorsqu'ils tombent nez-à-nez avec une voiture de police, ils foncent à toute allure et en s'engageant sur une route barrée, ils parviennent à semer les flics. Revers de la médaille, les voilà embarqués dans une forêt et après avoir noyé le moteur dans un étang, tout le monde se retrouve à pied. Pas de GSM à cette époque (de toutes façons, il n'y aurait pas eu de réseau...), personne n'est au courant, bref, la situation n'est pas brillante, d'autant plus qu'un rugissement se fait entendre et que des empreintes gigantesques sont découvertes sur le sol (Heureusement pour le public, on ne verra jamais cette créature, car si déjà les empreintes sont mal foutues, je n'ose imaginer ce que le monstre aurait donné). La nuit tombe, rien de tel qu'une grotte accueillante pour passer la nuit. En se réveillant pendant la nuit, un des jeunes constate à sa grande stupéfaction l'entrée d'un bar taillé dans la roche qui ne s'y trouvait pas à leur arrivée. Il réveille ses amis et tenaillés par la faim, ils pénètrent dans cette espèce d'auberge tenu par un borgne hideux, dont une des filles avait déjà aperçu la silhouette dans les bois.
Bizarrement, le gars est amical et le repas est vite englouti. En observant autour d'eux, ils remarquent bien vite un trésor exposé à la vue de tous. C'est alors que l'aubergiste leur raconte la légende locale: une crypte a été creusée en dessous d'eux et les courageux capables d'y rester une nuit empocheront le trésor. Après quelques hésitations, inutile de préciser que ces courageux jeunes gens vont tenter leur chance. Commence alors une nuit de cauch... euh plutôt d'ennui total... Quelques cadavres reviennent à la vie, la plupart sont même couards au point de replonger dans leur cercueil, bref, une vraie promenade de santé. D'ailleurs, autant spoiler sévère, ils s'en sortiront tous VIVANTS!!! Hérésie waltdisneyenne !!!! Ca se conclut même dans un éclat de rire lorsqu'ils rencontrent à nouveau le borgne, qui s'arrache une partie du visage pour faire plus zoli, agrippe une faux en carton pâte et proclame fièrement d'une voix gutturale: "Je suis le fils de la Moooooooort!!!!!!!" Même pas le temps de se marrer, qu'il se prend une bête dague à la con dans l'estomac et crève comme une sous-merde... La Mort a du se retourner dans sa tombe avec une progéniture aussi minable!!!
Verdict: 3/10
Jusqu'à la mort (Fino alla morte) - TV - 1987
Carlo et Linda sont un peu stressés. Normal, me direz-vous, ils sont en train de rouler dans une camionnette, le cadavre du mari de Linda à l'arrière, à la recherche d'un bon endroit pour l'enterrer. La touche finale: Linda est enceinte, non de son amant Carlo mais bien du défunt mari, empoisonné comme un malpropre. Un dernier souffle de vie surviendra dans sa tombe, lorsqu'il arrachera une boucle d'oreille à son épouse, à la grande surprise du couple diabolique. Carlo en finit pour de bon et se hâte de remblayer le trou. Cinq ans plus tard, ils ont une nouvelle vie dans une ville côtière, Linda tient un restaurant-hôtel et Carlo s'occupe des bateaux. Tout irait pour le mieux si le gosse ne faisait pas des cauchemars toutes les nuits. Et c'est justement après un de ces cauchemars que survient un inconnu pendant la nuit, qui parvient facilement à se faire engager malgré les réticences de Carlo. Mais visiblement, cet inconnu en sait beaucoup plus qu'il ne le laisse paraître et lorsque ce dernier tend à Linda la fameuse boucle d'oreille sans dire un mot, le couple s'empresse de retourner déterrer le cadavre. La douce réalité n'est pas loin de se briser en mille morceaux...
Lamberto Bava signe ici un téléfilm emballé à la va-vite, produit par ses soins pour Reteitalia: 4 téléfilms en tout dont le Outretombe précédemment cité, pour la série Brividio Giallo. Il tente vaille que vaille pour celui-ci d'installer une ambiance lourde, mais celle-ci est rarement atteinte, faute à une mise-en-scène d'une fadeur sans nom. Pas aidé non plus par un maquillage approximatif du mari revenant, il se rattrappe tout de même dans la dernière partie et un final sans concession. Si la première moitié du film laisse planer le doute, la seconde est progressivement ancrée dans le fantastique pur et dur, et tout de suite, c'est nettement plus agréable à regarder. Autre point positif, David Brandon, qui interprète Carlo, est assez convaincant en amant ténébreux. Violent, égoïste, paranoïaque, tout y passe et c'est vraiment le personnage le plus intéressant du film. Brandon jouera la même année dans le Bloody Bird de Michele Soavi et retrouvera Bava Jr. dans Delirium.
Verdict: 5/10 Là, je suis un peu généreux... Mais que voulez-vous, je ne vais malheureusement plus assez souvent à la vidéothèque et c'est la première cassette que j'ai inséré dans le magnétoscope... D'où une certaine indulgence...
Delirium (Le Foto di Gioia) - 1987
Un petit giallo sympathique, qui se passe dans le milieu de l'érotisme et du cinéma (avec une petite visite d'un studio ou l'héroïne tombe sur des Démons du film homonyme). Gloria (Gioia en Italien, voir le titre original) est un ancien mannequin qui a bien réussi et est désormais à la tête de son propre magazine érotique (on parle plutôt de magazine de mode dans le film, mais les séances photos sont remplies de madames dénudées qui se cajolent, c'est plus vraiment de la mode, là! Et c'est tant mieux! ;-) ) . Evidemment, en engageant tous les models qui font vendre, elle s'attire les foudres de venimeuses rivales. Et ce qui devait arriver arriva: le premier meurtre d'une de ses employées sera le début d'une semaine cauchemardesque. D'autant plus que les intentions du tueur ne font aucun doute: en envoyant un cliché du cadavre de la victime avec comme arrière plan un poster de Gloria, le message est on ne peut plus clair. La police s'en mêle mais les photos d'autres victimes ne tarderont pas à être envoyées. Tous les ingrédients du giallo sont ici réunis: des victimes de sexe féminin, un tueur machiavélique, un whodunit efficace (complétement tombé dans le panneau pour ma part) et en bonus un petit hommage au Fenêtre sur cour d'Hitchcock. Alors évidemment, on est quand même assez loin d'un Tenebrae d'Argento, mais je me livre ici à une comparaison d'une honteuse facilité, et ca n'est pas mon genre d'ignorer un film sous prétexte d'une confrontation qui tourne à l'avantage d'un mètre étalon du genre. Car Lamberto ne se débrouille pas trop mal à composer une ambiance tendue, par conséquent je ne me suis pas ennuyé une seule minute. Il faut dire aussi que l'érotisme appuyé du film garde en éveil le mâle primitif que je suis, inutile de faire mon innocent. Le personnage de Gloria est interprétée par la ravissante Serena Grandi, playmate italienne de son état et égérie de Tinto Brass, avec comme avantage physique une opulente poitrine généreusement dévoilée. Et comme si cela ne suffisait pas, Sabrina Salerno fait aussi partie de la fête. Comment ça, les mâles, Sabrina, ca ne vous dit rien???
Je conseille ce petit clip sur Youtube. De l'or, tout simplement! ;-)
Et pour compléter ce casting de charme, Daria Nicolodi, la compagne de Dario Argento et maman d'Asia. Côté masculin... Hé oh, les mecs, on continue de lire jusqu'au bout, non mais!! Je disais donc... Côté masculin, on retrouve Karl Zinny, visiblement pote ou bien cousin éloigné de Lamberto Bava, vu qu'il s'agit de leur troisième collaboration après Dèmoni et Una notte al cimitero cités auparavant. On clôture cette grande famille italienne avec George Eastman (Luigi Montefiori de naissance...), Monsieur Anthropophagous himself (qui cette fois-ci ne se dévore pas les intestins, mauvaises langues...). Tout ce joli petit monde brouille les pistes, et bien malin qui pourra deviner à l'avance qui est le tueur (en même temps, je ne suis pas très habile à ce petit jeu...). Je termine sur un côté original du film, les scènes de meurtres sont tournées en vue subjective. Bon, OK, pour un giallo, c'est classique. Mais ici, le tueur est en pleine délire (d'où le titre à l'étranger) et on retrouve un éclairage similaire à certains films du paternel, où les images sont noyées de rouge ou de bleu. Et le top du délire, le tueur voit ses victimes avec un visage totalement différent. Je m'explique: ayant décidé de se débarasser de Sabrina grâce à des abeilles attirées par une lotion particulière, la vision subjective nous montre une Sabrina avec une gigantesque tête d'abeille... Encore une idée bien barge, mais qui fait tout le charme du cinéma de genre italien...
Verdict: 7/10 (OK, ca mérite 6 gros maximum, mais un duo de charme, ca vaut bien un petit point supplémentaire, non?)
Soundwave
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